Tour de France: quatre choses à savoir sur Julian Alaphilippe

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Par AFP
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Caractère, carrière, entraînement, sens de la fête: quatre choses à savoir sur Julian Alaphilippe, vainqueur mardi de la 10e étape du Tour de France. Il est hyper-actif "Il s'est un peu calmé". Son coéquipier Philippe Gilbert décrit un coureur qui a du mal à rester longtemps en place, un hyper-actif depuis l'enfance. "Il a beaucoup d'énergie", sourit le champion du monde 2012 à propos de son cadet, âgé de 26 ans. "Je travaille pour canaliser ma fougue", reconnaît l'intéressé. "Mais on ne change pas vraiment. Je suis généreux dans l'effort. J'aime me faire mal". "J'ai la joie de vivre en moi", complète l'insouciant vif-argent, dont l'oeil -le plus souvent rigolard- devient parfois plus noir au gré des contrariétés. Ses proches le disent débrouillard, malin, blagueur, mais aussi courageux, tenace, respectueux ("j'ai reçu une éducation basée sur le travail, je sais que rien ne tombe du ciel"). Un héritage de son passage dans l'armée ? Il a commencé sa carrière en tant que militaire Julian, surnommé "Juju" par son père, a arrêté tôt l'école. Contrat d'apprentissage oblige, il a travaillé de 16 à 18 ans pour un marchand de vélos de Montluçon. "Ca me plaisait, j'aimais bien parler matériel avec les clients", se souvient-il. Il s'engage ensuite en tant que militaire, dans l'équipe cycliste de l'armée basée à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). "L'armée me proposait un emploi rémunéré à presque 1.200 € par mois, nourri et logé. J'ai signé", dit le Français. C'est sous les couleurs proches du treillis militaire qu'il s'est fait repérer. Auparavant, même sa médaille d'argent aux Mondiaux juniors de cyclo-cross (2010) n'avait pas suffi à convaincre les recruteurs. Malgré son habileté d'équilibriste sur le vélo et son punch ravageur. Il est entraîné par son cousin Présent dans l'équipe réserve de Quick-Step dès 2013, il intègre la formation première l'année suivante. Et se fait adopter aussitôt, notamment par Mark Cavendish, sensible comme les autres à la spontanéité et à la bonne humeur du Français. Mais il garde le même entraîneur, son cousin Frank (Alaphilippe), un ancien coureur amateur de bon niveau qui s'occupe de lui depuis ses débuts. Julian sait se faire mal à l'entraînement. "J'ai fait une grosse sortie de 315 kilomètres, 9 heures 40, j'avais envie de repousser mes limites", expliquait-il en 2016 à propos de son entraînement pour les classiques ardennaises, un an après s'être révélé par deux deuxièmes places dans la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège. Il aime la fête et jouer de la batterie Son père animait en tant que batteur un orchestre dans les bals de l'Allier. Julian n'a pas sacrifié au solfège ("c'était encore pire que l'école !"), il a appris à l'oreille. "J'ai joué en tant que batteur, j'en joue encore parfois", dit-il. "J'aime la musique". Le coureur de Désertines, une commune du Bourbonnais aux portes de Montluçon, avoue avoir besoin de décompresser à l'occasion. "J'aime la musique, les blagues". Sa décontraction représente l'un de ses meilleurs atouts. "Mon but, au fond, c'est de rendre heureux les gens autour de moi, avec des bonheurs simples", confiait-il avant les Mondiaux à l'automne dernier. "Une de mes plus belles reconnaissances, c'est de voir mes parents fiers".

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