Commerce : l'UE entre détente et représailles à l'égard de Washington

Commerce : l'UE entre détente et représailles à l'égard de Washington
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

L'UE étudie des mesures de représailles si les Etats-Unis imposaient des nouvelles taxes sur l'industrie automobile européenne.

PUBLICITÉ

Détendre les relations commerciales entre l'Union européenne et les Etats-Unis. C'est l'objectif de la visite du président de la Commission Jean-Claude Juncker mercredi prochain à Washington. Il sera accompagné de la commissaire au commerce qui a prévenu : des mesures de représailles sont à l'étude.

"S'il y avait une escalade, si les Etats-Unis imposaient ces droits de douane sur les voitures, ce serait très fâcheux mais nous préparons ensemble, avec les Etats membres, une liste de mesures de rééquilibrage, a indiqué Cecila Malmstrom, la commissaire au commerce. Et nous avons indiqué clairement à nos partenaires américains que c'est en préparation et que ce sera fait comme cela a été fait pour l'acier et l'aluminium."

La commissaire se félicite par ailleurs des progrès réalisés avec les pays sud-américains du Mercosur. Même si l'Argentine estime que l'accord n'est pas encore en vue. "C'est une négociation complexe et longue, a prévenu Jorge Faurie, le ministre argentin des affaires étrangères. Ce sera très ambitieux car je vous rappelle que c'est 5 fois l'accord japonais avec l'Union européenne, c'est 7 ou 8 fois l'accord canadien avec l'Union européenne."

En tout cas, le message de l'UE est clair : tandis que Washington agite des menaces de guerre commerciale, l'Europe elle continue de négocier avec ses partenaires.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

The Brief from Brussels : le statut diplomatique de l’UE dégradé par les USA

Le cloud : stockage dématérialisé, mais impact environnemental bien réel

Les dépenses militaires européennes sont-elles suffisantes face à la menace russe ?