Tour de France 1952, la "première" de l'Alpe d'Huez

Tour de France 1952, la "première" de l'Alpe d'Huez
Le cycliste italien Fausto Coppi dans la montée de l'Alpe d'Huez lors du Tour de France, le 4 juillet 1952 Tous droits réservés STAFF
Par AFP
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Le Tour revient jeudi pour la 30e fois à l'Alpe d'Huez, 66 ans après la "première" gagnée par Fausto Coppi, loin de l'ébullition qui entoure désormais cette arrivée emblématique. L'histoire, et tant pis pour la légende, rappelle que la première arrivée fut moyennement concluante. A l'exemple des difficultés liées à son lancement, rappelle Fred Tane, l'historien de la station. Le mérite de l'avoir imaginée en revient à un artisan de Bourg d'Oisans, Jean Barbaglia. A force de voir la route aux 21 virages serpenter dans la montagne, il se persuade que l'ascension se prête à une course de vélo et convainc deux amis hôteliers de l'Alpe d'Huez. L'un des deux, Georges Rajon, contacte l'organisation du Tour pour une arrivée au sommet, la première dans l'histoire de la course créée près d'un demi-siècle plus tôt. "Pour réussir l'opération, Georges Rajon avait demandé aux hôteliers de la station de mettre la main à la poche", raconte à l'AFP Fred Tane. Pour une somme qui équivaut à 46.083 euros actuels. L'éclatante démonstration de Coppi, le futur vainqueur cette année-là, éclipse aujourd'hui l'étape qui fut jugée décevante. Il faudra d'ailleurs attendre 24 ans pour que le Tour revienne à l'Alpe d'Huez. Presque par accident. La ville de Grenoble, qui devait être ville-étape, s'était décommandée et la station reçut une étape fondatrice. La victoire de Joop Zoetemelk, le premier des huit succès d'un coureur des Pays-Bas, allait faire connaître l'Alpe d'Huez dans tout le pays d'Orange et transformer l'ascension en "montagne des Néerlandais". Georges Rajon, encore lui, était alors aux commandes des opérations sportives de la station. C'est lui qui, inspiré par ce qu'il avait vu dans un col de Slovénie, eut l'idée de numéroter les 21 virages par des panneaux mentionnant diverses informations (altitude, pente, etc). Chaque vainqueur de l'étape de l'Alpe a son nom inscrit sur un panneau. Sauf Lance Armstrong, bien sûr, tombé dans les oubliettes de l'histoire du cyclisme.

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