Brexit : Londres met la pression

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Par Euronews
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Le Royaume-Uni se prépare à l'éventualité d'un échec des négociations avec Bruxelles au sujet du Brexit. Et refuse de payer la note si aucun accord commercial n'est trouvé.

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Sans accord commercial, le Royaume-Uni ne payera pas la facture de son divorce avec l'Union européenne.

C'est le message que Dominic Raab, le nouveau ministre du Brexit a voulu faire passer à Bruxelles à l'occasion d'une rencontre avec Michel Barnier, le négociateur en chef de l'UE.

Le Royaume-Uni doit quitter l'Union fin mars 2019 et les deux parties sont censées parvenir à un accord d'ici fin octobre. Mais Londres et Bruxelles se préparent à l'éventualité d'un échec des négociations.

« Les négociations continuent mais je pense que tout gouvernement responsable doit prévoir un calendrier et des mesures à mettre en place dans l'éventualité de négociations qui n'aboutiraient pas sur un accord positif », a déclaré Dominic Raab sur le plateau de la BBC.

La Première ministre britannique Theresa May a accepté en décembre un accord financier visant à verser à Bruxelles entre 39 et 44 milliards d'euros. Mais cet accord a rapidement été remis en cause par des membres de son propre gouvernement.

Seulement 10 % des Britanniques soutiennent sa stratégie d'un Brexit doux, qui maintiendrait des liens étroits avec Bruxelles.

La dernière pique est venue de Boris Johnson, qui était encore son ministre des Affaires étrangères il y a deux semaines avant de démissionner.

Redevenu député, Boris Johnson a sapé l'autorité de Theresa May en estimant que « le rêve du Brexit était en train de mourir. »

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