Israël: Netanyahu loue la "position ferme" de Trump sur l'Iran

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Par AFP
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a loué lundi la "position ferme" de Donald Trump contre l'Iran à la suite de déclarations d'une rare virulence du président américain contre Téhéran.

"Je veux rendre hommage à la position ferme exprimée hier par le président Trump et le secrétaire d'Etat Mike Pompeo contre l'agressivité du régime en Iran", a affirmé le Premier ministre israélien lors d'une réunion du cabinet, a indiqué un communiqué de son bureau. Israël considère l'Iran comme son ennemi numéro un.

"Pendant des années, le régime (iranien) a été choyé par les grandes puissances et il est bon de voir que les Etats-Unis changent cette équation inacceptable", a ajouté le Premier ministre.

Dimanche, M. Trump avait averti l'Iran dans un message sur Twitter d'une rare virulence. "NE MENACEZ PLUS JAMAIS LES ÉTATS-UNIS OU VOUS ALLEZ SUBIR DES CONSÉQUENCES TELLES QUE PEU AU COURS DE L'HISTOIRE EN ONT CONNUES AUPARAVANT", avait-il écrit dans un message adressé nommément au président iranien Hassan Rohani.

Les Etats-Unis n'ont "pas peur" de sanctionner "au plus haut niveau" le régime de Téhéran, a également prévenu dimanche le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo.

M. Rohani avait auparavant conseillé au président américain de "ne pas jouer avec la queue du lion" et prévenu qu'un conflit avec l'Iran serait la "mère de toutes les guerres".

Les tensions entre l'Iran et les Etats-Unis ont été ravivées après la décision du président Trump de retirer unilatéralement les Etats-Unis de l'accord international visant à limiter le programme nucléaire iranien en échange de la levée des sanctions internationales contre ce pays. Les Européens, la Russie et la Chine défendent eux cet accord conclu en 2015.

M. Netanyahu est un adversaire du texte depuis des années.

Le Premier ministre israélien accuse régulièrement Téhéran de vouloir s'implanter durablement en Syrie où les Iraniens soutiennent le régime de Bachar al-Assad dans la guerre qui ravage ce pays depuis 2011, tout comme le Hezbollah libanais également ennemi d'Israël.

"Israël continuera à agir contre toute tentative de l'Iran et ses alliés de s'implanter militairement en Syrie", a de nouveau prévenu lundi le Premier ministre israélien.

L'Iran et sa présence en Syrie devraient figurer au menu de discussions que M. Netanyahu doit avoir lundi en Israël avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le chef d'état-major russe Valéri Guerassimov.

La Russie est une alliée de Bachar al-Assad aux côtés de l'Iran et du Hezbollah.

M. Netanyahu a affirmé que cette visite avait été organisée à la demande du président russe Vladimir Poutine", précisant que les discussions porteraient surtout sur la Syrie.

Tout en veillant à ne pas être entraîné dans le conflit, Israël a frappé à plusieurs reprises le territoire syrien, notamment des convois d'armes destinées, selon lui, au Hezbollah et des positions du régime.

La visite de M. Lavrov en Israël intervient alors que les troupes syriennes ont lancé une offensive contre les forces rebelles dans le sud de la Syrie et s'approchent des positions israéliennes dans la partie du plateau du Golan conquise en 1967 puis annexée par l'Etat hébreu.

Le régime syrien a par ailleurs dénoncé lundi l'évacuation par Israël de Casques blancs, ces secouristes en zones rebelles, vers la Jordanie, la qualifiant de "criminelle".

Le conflit en Syrie a débuté après la répression sanglante par le régime de manifestations pacifiques réclamant des réformes démocratiques.

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