"Je ne pense pas que nous nous sentions dans l'insécurité", a estimé le maillot jaune du Tour de France, le Britannique Geraint Thomas, alors que la 16e étape entre Carcassonne et Bagnères-de-Luchon a été neutralisée une quinzaine de minutes.
Moins de 30 kilomètres après le départ de l'étape, une vingtaine d'exploitants agricoles et sympathisants du collectif "Pour que Vive La Piège" ont cherché à interdire le passage de la course en déversant notamment une dizaine de grands ballots de paille au milieu de la route.
"Face à l'hostilité de certains manifestants qui refusaient de dégager la route, les forces de l'ordre ont repoussé et écarté les intéressés sur les bas-côtés pour dégager les obstacles", a précisé la préfecture.
"La difficulté du cyclisme vient du fait que c'est pratiqué sur des routes ouvertes. On n'est pas dans un stade. La police est plus difficile à organiser. ASO fait de son mieux", a expliqué Geraint Thomas en conférence de presse.
"Je ne pense pas que nous nous sentions dans l'insécurité. Je demande juste au public de bien se comporter et de nous laisser courir normalement", a-t-il ajouté.
Le maillot jaune a été un peu affecté par les gaz lacrymogènes au niveau des yeux mais a pu repartir sans problème à la fin de la neutralisation de la course.