Tour de France: quatre choses à savoir sur Nairo Quintana

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Enfance, formation, foi, caractère: quatre choses à savoir sur Nairo Quintana, vainqueur mercredi de la 17e étape du Tour de France.

Il est né en haute altitude

Le vainqueur du Portet est né à Tunja, qui accueillit en 1995 le contre-la-montre des Mondiaux de cyclisme sur route, les seuls organisés en Colombie. A côté du col d'El Moran, à 3 050 mètres d'altitude.

L'histoire est connue: tout petit, il manque de mourir d'une étrange maladie, le "mal du défunt", que transmettraient les femmes enceintes en contact avec un moribond. Selon la légende, il fut soigné par des infusions d'herbes et de racines mais resta longtemps chétif.

Il a toujours grimpé

Pendant son enfance, Quintana escaladait les routes montagneuses autour de son village, sur un vieux et lourd VTT (près de 20 kg !) bricolé par son père Luis Guillermo. "J'allais à l'école à vélo. C'était 16 kilomètres en descendant et pour rentrer 16 kilomètres en montée. De nature, j'ai toujours aimé grimper mais de toute façon, il fallait bien que je rentre à la maison !", expliquait-il à ses débuts.

Ses qualités l'ont fait très vite remarquer dans les courses locales. A 19 ans, en 2009, il gagne le titre national colombien du contre-la-montre. L'année suivante, il remporte le Tour de l'Avenir. En 2012, il signe dans l'équipe Movistar et rejoint l'Europe.

Il est très croyant

Dans sa province de Boyaca, le culte de la vierge del Milagro est vivace. Quintana fait souvent référence à sa foi catholique et croit en un dieu "personnel" et "protecteur".

Après sa victoire, le Colombien a remercié mercredi ses supporteurs et ses amis. Ainsi que ses proches qui ont prié pour lui afin de le rendre plus fort.

Il est très fier de son pays

Premier Colombien à remporter le Giro (en 2014), avant d'inscrire aussi la Vuelta à son palmarès (en 2016), Quintana est devenu le symbole du cyclisme colombien. D'autant que par son sourire, son calme, son regard direct d'Amérindien aux yeux noirs, l'homme a de quoi susciter la sympathie.

Le vainqueur du Portet, qui réside à Monaco pendant la saison européenne, défend son pays quand il l'estime victime d'une mauvaise image. "Je ne vis pas dans les forêts, je ne parle pas de dialecte mais le colombien, et mon pays est très beau !", a-t-il rétorqué vexé, à un journaliste qui l'interrogeait un jour sur son village "perdu".

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