Iran: feu vert à une libération de deux leaders réformateurs

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Par AFP
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Le Conseil suprême iranien pour la sécurité nationale a approuvé la fin des mesures de résidence surveillée imposées depuis 2011 à deux figures du mouvement réformateur en Iran, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, a indiqué un proche à un média local.

"J'ai entendu que la décision de mettre fin aux mesures de résidence surveillée a été approuvée par le Conseil suprême pour la sécurité nationale ", a déclaré Hossein Karoubi, fils de Mehdi Karoubi, au site d'information Kalameh qui est proche de leur famille.

Selon le fils de M. Karoubi, le Conseil suprême pour la sécurité nationale a aussi accepté de lever les restrictions imposées à l'ancien président réformateur Mohammad Khatami (1997-2005). Les médias ont interdiction de montrer son visage et ce dernier subit également des restrictions dans ses mouvements.

Cette décision doit encore recevoir l'approbation du Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, avant d'entrer en vigueur. Ce dernier aura dix jours pour la confirmer ou s'y opposer.

La décision du Conseil suprême n'a pas été confirmée de source officielle.

L'Iran cherche à créer un front uni entre conservateurs et réformateurs face aux pressions croissantes des Etats-Unis et de leur président Donald Trump contre ce pays du Moyen-Orient.

Mir Hossein Moussavi, 66 ans, et Mehdi Karoubi, 80 ans, ont été candidats pour le mouvement réformateur à l'élection présidentielle de 2009. Ils avaient pris la tête de la contestation contre la réélection de l'ex-président Mahmoud Ahmadinejad, en dénonçant des fraudes massives, ce qui leur avait valu en 2011 d'être placés en résidence surveillée.

Les manifestations qui avaient alors réuni des centaines de milliers de personnes avaient été considérées comme une "sédition" par le Guide suprême iranien.

Leur régime de résidence surveillée a été légèrement allégé respectivement en août 2017 pour M. Karoubi et en janvier 2018 pour M. Moussavi.

Le président iranien Hassan Rohani a promis à plusieurs reprises durant ses campagnes électorales de lever l'assignation à résidence de MM. Moussavi et Karoubi s'il était élu.

M. Rohani est à la tête du Conseil pour la sécurité nationale qui compte aussi des représentants militaires et gouvernementaux.

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