Affaire Benalla : deux motions de censure contre le gouvernement

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Tous droits réservés REUTERS/Philippe Wojazer
Par Euronews avec AFP
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Le gouvernement fait face ce mardi après-midi à deux motions de censure à l'Assemblée, la droite et la gauche se montrant également déterminées, à la veille de la pause estivale, à empêcher l'exécutif de tourner la page de l'affaire Benalla.

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Le gouvernement fait face mardi après-midi à deux motions de censure à l'Assemblée, la droite et la gauche se montrant également déterminées, à la veille de la pause estivale, à empêcher l'exécutif de tourner la page de l'affaire Benalla.

Après dix jours de crise autour de l'ex-conseiller d'Emmanuel Macron, et à la veille des vacances parlementaires, Christian Jacob (LR) et André Chassaigne (PCF) prennent la parole à partir de 15h00 pour défendre ces premières motions depuis l'accession d'Emmanuel Macron à l'Elysée. Chacune sera soumise à un vote en début de soirée.

L'enjeu est politique, car il n'y a aucun suspense sur les scrutins : ni LR avec 103 députés, ni la gauche avec 63, ne peuvent, même en votant tous les uns pour les autres, rassembler la majorité requise de 289 voix qui ferait chuter le gouvernement.

"L'essentiel, ce n'est pas l'affaire en elle-même", mais "savoir pourquoi la pratique du pouvoir par le président de la République encourage ou permet l'impunité de personnes comme M. Benalla", a plaidé M. Chassaigne avant la discussion.

Alexandre Benalla, mis en examen après des violences contre des manifestants le 1er mai à Paris, revendique dans les médias "une réaction de citoyen" contre des manifestants qu'il qualifie de "casseurs", alors qu'une nouvelle enquête vient d'être ouverte pour d'autres violences le même jour.

Le Premier ministre Edouard Philippe donnera la réplique aux oppositions. Il "répondra factuellement et calmement. Il ne devrait pas dévier de la ligne adoptée il y a une semaine : l'affaire est le résultat d'une dérive individuelle, et non pas une affaire d'Etat", selon son entourage.

L'affaire a provoqué le report de l'examen de la révision constitutionnelle, texte emblématique pour Emmanuel Macron, jusqu'au moins la seconde quinzaine de septembre.

Avec agence

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