Espagne : la grève des taxis se poursuivra mercredi

Grève des taxis espagnols à Madrid, le 31 juillet 2018
Grève des taxis espagnols à Madrid, le 31 juillet 2018 Tous droits réservés GABRIEL BOUYS
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Par AFP
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Les chauffeurs de taxis en Espagne ont décidé mardi qu'ils poursuivraient mercredi le mouvement de grève entamé une semaine plus tôt à Barcelone, qui affecte désormais les principales villes du pays, pour dénoncer la prolifération des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) des compagnies Uber ou Cabify.

A Barcelone, première destination touristique d'Espagne, des centaines de taxis noir et jaune occupent jour et nuit depuis une semaine la Gran Via, l'une des principales artères de la ville.

Le mouvement de grève avait gagné samedi la capitale, Madrid, avant de s'étendre lundi à d'autres grandes villes du pays, de Bilbao au nord à Séville au sud.

Elite Taxi, l'une des principales fédérations de taxis d'Espagne, a indiqué mardi sur l'un de ses comptes Twitter que ses membres et ceux d'autres groupements avaient décidé de "continuer la grève, en attendant la conférence nationale des transports à laquelle participeront le gouvernement et les communautés autonomes" mercredi.

Les fédérations veulent "en savoir un peu plus des intentions du gouvernement" du socialiste Pedro Sanchez, selon le tweet d'Elite Taxi Madrid.

Le secteur réclame la limitation des licences accordées aux VTC, notamment à l'Américain Uber et à l'Espagnol Cabify, à une pour 30 licences de taxi, comme le prévoyait un règlement municipal de Barcelone suspendu la semaine dernière par la justice après un recours du gouvernement espagnol.

Cette décision de justice avait mis le feu aux poudres. Le gouvernement était intervenu car la réglementation des taxis est jusqu'à présent du ressort de l’État et non des régions.

La Fédération espagnole des taxis a réclamé sur son compte Twitter une même "solution pour tout le territoire de l'Etat" espagnol, et non en fonction des régions.

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