Toulouse: Alain Casanova, l'heure des retrouvailles

Toulouse: Alain Casanova, l'heure des retrouvailles
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Entre Alain Casanova et Toulouse, l'histoire d'amour reprend. Trois ans après son limogeage, l'entraîneur signe cet été son retour sur le banc de son club de coeur avec "plus d'ambitions", pour le redresser après une saison compliquée.

Gardien de 1992 à 1995, entraîneur adjoint puis principal entre 2008 à 2015: le Franco-Espagnol de 56 ans a tout connu au TFC, des sommets de l'Europe (4e place en 2009) aux affres d'une relégation en Ligue 2, au moment de son départ.

Quand il a fallu choisir un remplaçant à Michaël Debève, qui a permis au club de se sauver en barrages, c'est tout naturellement que son nom est revenu dans les discussions: "C'est lui qui a eu les meilleurs résultats", justifie le président Olivier Sadran.

"J'ai beaucoup de bonheur à retrouver ce club que j'aime", a avoué l'Auvergnat d'origine, qui va devoir désormais convaincre une grande partie des supporters peu séduits par son premier passage à la tête d'une équipe alors jugée ennuyeuse, qu'il a abandonnée précipitamment à la 18e place, à dix journées de la fin, en mars 2015.

Parti à Lens, d'où il sera limogé un an plus tard après avoir manqué la montée en L1 lors du dernier match, Casanova s'est voulu rassurant: "J'ai plus d'expérience, plus d'ambitions (que lors de son premier passage, ndlr) et même si c'était déjà le cas à l'époque, on est encore monté d'un cran".

Maintenu miraculeusement en 2016 puis barragiste la saison dernière, le TFC "a pris cette décision parce qu'il pense que je suis le plus compétent pour mettre en place un jeu qui nous permettra d'avoir des résultats en prenant du plaisir", estime aussi Casanova, qui est le troisième entraîneur du club en un peu plus de six mois.

- "L'envie d'avoir le ballon" -

Après le volubile Pascal Dupraz puis le discret Debève, Alain Casanova devra trouver la bonne mesure pour renouveler son discours et faire taire les sceptiques sur ce retour inattendu.

La méthode, elle, est déjà assumée: "Je veux une équipe qui a envie d'avoir le ballon, d'imposer son jeu, avec une bonne organisation et une grande réactivité à la perte de balle", assène celui qui en grand admirateur du jeu espagnol privilégie la possession et dont l'équipe devrait évoluer le plus souvent en 4-2-3-1.

S'il a perdu ses deux pépites du centres de formation, son gardien Alban Lafont puis son capitaine Issa Diop, le TFC a recruté un gardien reconnu (Benjamin Reynet en provenance de Dijon) et deux bons manieurs de ballon: le Trinidadien John Bostock, que Casanova a dirigé à Lens, et le prometteur espagnol Manu Garcia (20 ans), prêté par Manchester City avec qui Toulouse devrait prochainement annoncer un partenariat.

L'international Ivoirien Max-Alain Gradel s'est lui définitivement engagé après avoir été prêté la saison dernière par Bournemouth. Promu capitaine, le meilleur Toulousain de la saison dernière (8 buts en L1), sera un relais privilégié de son entraîneur "qui croît beaucoup en lui"

S'il se sait "attendu", le technicien toulousain n'a pas souhaité annoncer ses objectifs, mis à part "vouloir terminer à la meilleure place possible".

"Je suis très enthousiaste, très déterminé. J'ai beaucoup d'illusion, beaucoup d'envie et on a tout pour bien faire", conclut-il, résolument optimiste, histoire de rallumer la flamme...

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