La Première ministre britannique est engagée dans une course contre la montre pour éviter au Royaume-Uni une sortie de l'UE sans accord.
Un dîner de travail bercé par les cigales du fort de Brégançon. Dans ce décor choisi par Emmanuel Macron pour recevoir Theresa May, la première ministre britannique cherche à faire taire le concert de ceux qui pronostiquent un Brexit sans accord entre Londres et Bruxelles. Un tel scénario, qui serait dévastateur pour l’économie britannique, se rapproche pourtant chaque jour un peu plus, alors que les deux parties campent sur leur positions.
D'autant que Theresa May affronte dans son propre camp une majorité divisée et que l’accord sur le Brexit devra être approuvé par Westminster. Le temps presse : la date d'entrée en vigueur du Brexit est fixée au 29 mars 2019.
Pas de vacances pour le Brexit
Theresa May a sacrifié une partie de ses vacances pour contourner la fermeté affichée de Michel Barnier, le négociateur en chef du Brexit. Objectif : établir un dialogue direct avec les différents chefs de gouvernement européens.
Une offensive diplomatique tous azimuts menée également par ses ministres. Sans garantie de succès, une source proche de l’Elysée a affirmé que ces rencontres ne constituent en aucun cas une diplomatie parallèle.