Natation: Bonnet sur sa lancée

Natation: Bonnet sur sa lancée
Par AFP
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Au lendemain de son sacre européen sur 200 m, Charlotte Bonnet a confirmé sa nouvelle stature en s'affirmant comme la principale menace sur 100 m pour la fusée suédoise Sarah Sjöström, mardi à Glasgow.

Même si elle a eu du mal à s'endormir lundi soir, la tête encore à sa première médaille d'or internationale individuelle en grand bassin, Bonnet s'est qualifiée pour la finale de la distance reine avec le troisième chrono, en 53 sec 55. Seules Sjöström (52.67), détentrice du record du monde (51.71), et la Néerlandaise Femke Heemskerk (53.35) ont été plus rapides.

Une autre Française, Marie Wattel, sera aussi au rendez-vous mercredi (54.12, 6e temps).

Surprise de taille: l'élimination en demi-finales de la Danoise Pernille Blume (54.71, 10e temps), rivale N.1 de Sjöström sur le papier. De manière incompréhensible, la championne olympique en titre du 50 m, encore sous le coup de la déception de son duel perdu contre la Suédoise en finale de l'aller simple il y a trois jours, s'est mis en tête de nager la première longueur en trombe. Le problème, c'est qu'au virage, au lieu d'une culbute, la Danoise s'est relancée de la main. Comme si elle s'était fait surprendre par la proximité du mur.

- Le mystère Blume -

"J'avais l'impression de reculer du coup ! Elle est partie comme une balle, je suis sortie de ma coulée, je n'ai vu personne, je me suis dit: +Oh, p... !+", raconte Bonnet, qui nageait à ses côtés dans la seconde demi-finale.

"Mon entraîneur doit être vraiment en colère", a lâché à la télévision danoise Blume, meilleur temps des séries matinales (52.97), sans vraiment expliquer ce qui lui était passé par la tête.

Dans ces conditions, Bonnet (23 ans), prétendante au podium à son arrivée à Glasgow, forte d'un record personnel pulvérisé (52.74 fin mai), résultat d'une saison réorientée vers le sprint à l'entraînement, apparaît la mieux placée - la seule ? - en mesure d'empêcher Sjöström de conserver la couronne du 100 m.

Et preuve qu'elle a, enfin, gagné en confiance, elle n'hésite pas à le dire.

"C'est la favorite, elle impressionne mais on est là pour battre ce genre de filles. Elle a vu le temps que j'ai fait sur 200 m, elle a dû être étonnée, comme j'ai été étonnée quand j'ai vu son 50 m. Je pense que j'ai autant peur d'elle qu'elle a peur de moi demain (mercredi)", lance l'élève de Fabrice Pellerin.

- Bonnet y croit -

"Je la trouve plus impressionnante sur les 50 m que sur les 100 m dans cette compétition, donc j'ai peut-être ma chance", ose même Bonnet.

Déjà double médaillée d'or - comme Sjöström - dans le bassin écossais, la Niçoise n'est pas passée loin d'ajouter une troisième récompense à sa collection mais le 4x200 m dames tricolore (Marie Wattel, Bonnet, Margaux Fabre et Assia Touati), en tête avant le dernier relais, a échoué à un dixième du podium (4e en 7:53.86).

Quatre jours après son sacre sur 400 m 4 nages, Fantine Lesaffre s'est elle procuré le dernier billet pour la finale du 200 m 4 nages (2:13.13).

La Russie a conforté sa place au sommet du tableau des médailles (20, dont 7 en or), grâce aux titres d'Anastasia Fesikova (ex-Zueva), sur 100 m dos (59.19), et de Yuliya Efimova sur 200 m brasse (2:21.31).

Sur 50 m papillon, le duel entre l'Ukrainien Andriy Govorov, récent détenteur du record du monde (22.27), et le Britannique Benjamin Proud, champion du monde en titre, a tourné en faveur du premier (22.48 contre 22.78).

Elle n'en a pas l'habitude mais au cinquième jour de compétition, la Hongroise Katinka Hosszu n'est toujours pas montée sur un podium. A 29 ans, la triple championne olympique 2016 s'est concoctée un programme light après une saison marquée par sa séparation de son mari, entraîneur et agent, l'exubérant Californien Shane Tusup. Sa première course individuelle, le 100 m dos, s'est achevée au pied du podium (59.64). Une occasion de rebondir se présente dès mercredi, en finale du 200 m 4 nages.

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