PSG: l'Europe en sourdine mais toujours aussi obsédante

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L'obsession de la Ligue des champions a beau avoir été mise en retrait de sa communication officielle, l'ambition du Paris SG reste inchangée: incapable de passer le cap des huitièmes de finale sous Unai Emery, le club parisien mise désormais sur l'audacieux Thomas Tuchel pour enfin tutoyer les sommets européens.

Intraitable sur la scène domestique à l'image du 4-0 infligé à Monaco lors du Trophée des champions samedi dernier, le PSG de Neymar entend de nouveau écraser la Ligue 1 après avoir récupéré son trône la saison dernière. Et ne laisser que des miettes à ses poursuivants Monaco, Lyon et Marseille dans les Coupes nationales, sa chasse gardée depuis 2014.

. Tuchel, condamné à réussir en C1

Le mandat d'Unai Emery (2016-2018) a été marqué par deux tremblements de terre: la "remontada" subie contre le FC Barcelone en 2016 (6-1 en 8e de finale retour après l'avoir emporté 4-0 à l'aller) et le "transfert du siècle" de 222 millions d'euros pour recruter Neymar en août 2017.

Deux symboles des rêves de grandeurs qui se sont fracassés sur la dure réalité des exigences du foot continental, l'entraîneur basque n'ayant réussi à faire passer un cap à son équipe.

L'ère Thomas Tuchel (44 ans) sera-t-elle plus heureuse sur la scène européenne ? A priori, son expérience limitée et son maigre palmarès avec le Borussia Dortmund (une Coupe d'Allemagne et un quart de finale de C1 en 2017) n'incitent guère à l'optimisme. Tout comme sa réputation d'entraîneur psychorigide, peu habitué à gérer un vestiaire de stars comme celui du PSG.

Mais sa nomination rapide lui a permis de vite prendre ses marques durant l'intersaison et de séduire déjà ses joueurs, à l'image du bizutage festif et arrosé devant les caméras à Shenzhen après la victoire au Trophée des champions. Calme et souriant, le longiligne entraîneur a surtout cherché à mettre en place un nouveau système tactique, avec notamment une défense à trois, pour faire passer aux coéquipiers de Thiago Silva le palier tant attendu depuis deux ans.

. Buffon, seule étoile du mercato

Mais avec quelle équipe ? Pour le moment, seul Gianluigi Buffon, le légendaire gardien italien recruté libre après la fin de son contrat à la Juventus Turin, est venu renforcer l'effectif, et ce malgré des besoins au poste de latéral gauche, défenseur central, ou milieu récupérateur. Bref, un mercato estival à des années-lumière des 400 millions d'euros dépensés l'été dernier.

La raison ? Le fameux fair-play financier. Blanchi dans un premie temps par l'instance de contrôle des clubs de l'UEFA, le champion de France a eu la désagréable surprise de voir son dossier repris en main par la chambre de jugement de l'instance européenne.

Si le verdict venait à l'empêcher de recruter cet été, le club parisien pourra toutefois s'appuyer sur un effectif de grande qualité, sous la houlette des deux superstars Neymar, en reconquête après une première saison mi-figue mi-raisin, et Kylian Mbappé, qui voudra confirmer ses prestations stratosphériques lors du Mondial en Russie.

Avec Edinson Cavani, la "MCN" apparaît sur le papier le meilleur trident offensif du monde.

. Sponsors et fair-play financier

Pour se libérer de l'étreinte de l'instance européenne et s'offrir encore des renforts de choix dans le secteur défensif, le PSG n'a pas d'autres choix que de dégager davantage de ressources pour booster un chiffre d'affaires estimé à un peu moins de 500 millions d'euros.

Outre la vente espérée de joueurs comme Gonçalo Guedes ou Jesé, après les transferts déjà actés de Javier Pastore à l'AS Rome ou Yuri Berchiche à l'Athletic Bilbao, le club parisien va surtout devoir s'atteler à la recherche d'un nouveau sponsor maillot d'envergure.

Présente sur le maillot des champions de France depuis 2006 contre une somme avoisinant les 25 millions d'euros annuels, la compagnie aérienne Emirates a confirmé à l'AFP qu'elle n'allait pas prolonger, "d'un commun accord", le contrat qui la lie au club parisien jusqu'au 1er juillet 2019.

Selon le journal L'Equipe, le président parisien Nasser Al-Khelaïfi réclamait 80 millions d'euros pour prolonger, une somme que la compagnie ne voulait pas verser.

Avant de trouver le partenaire idoine, le PSG a toutefois profité de sa tournée asiatique pour signer un contrat avec une marque de boisson énergisante pour l'une des équipes de sa section Esports, signe de son attractivité à l'international. Un partenariat loin des montants escomptés pour son équipe première; mais depuis l'enquête de l'UEFA, le moindre sou compte à Paris!

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