Chemnitz : l'ONU appelle l'Europe à condamner les violences racistes

Chemnitz : l'ONU appelle l'Europe à condamner les violences racistes
Tous droits réservés REUTERS/Matthias Rietschel
Tous droits réservés REUTERS/Matthias Rietschel
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme juge "choquantes" les manifestations d'extrême droite en Allemagne.

PUBLICITÉ

Chants racistes, saluts hitlériens, chasses à l'étranger... Les manifestations d'extrême droite de Chemnitz n'ont pas fini de choquer l'Allemagne et toute la communauté internationale.

Un éditorialiste du quotidien Schwäbische Zeitung s'inquiète en ces mots : "Quiconque pense que la démocratie n'est pas en danger devrait regarder les vidéos de Chemnitz".

Un avis partagé par le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad al-Hussein a jugé "choquantes" les manifestations d'extrême droite.

 "Je pense qu'il est fondamental que toute l'Europe dénonce cette situation. Nous estimons à l'ONU que nous sommes l'une des rares voix publiques à le faire et nous pensons que cela ne suffit pas."

Après un premier rassemblement dimanche dernier, quelque 8000 manifestants d'extrême droite et islamophobes se sont emparées des rues lundi, dans cette ville de l'Ouest de la Saxe.

A l'origine de ces manifestations : la mort d'un homme le weekend dernier, et l'arrestation de deux suspects qui s'en est suivie, un Syrien et un Irakien.

Les forces de l'ordre ont reconnu avoir été dépassées par la situation et ont déploré un manque cruel d'effectifs.

La chancelière Angela Merkel a de son côté fermement condamné ces violences : "Nous avons vu des chasses collectives, nous avons vu de la haine dans la rue, et cela n'a rien à voir avec un Etat de droit".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

La Saxe, bastion de la droite anti-migrants

Chemnitz : la colère perdure

Colère anti-migrants à Chemnitz, l'Allemagne s'inquiète