"Traître" à la Maison Blanche : "ce n'est pas moi" certifie Mike Pence à Trump

Donald Trump, Mike Pence et James Mattis le 27 janvier 2017
Donald Trump, Mike Pence et James Mattis le 27 janvier 2017 Tous droits réservés REUTERS/Carlos Barria
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Par Sandrine DelormeGee Hermione avec AFP, Reuters, APTN
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Washington, au bord de l'implosion, cherche encore à démasquer la "taupe" de la tribune assassine du New York Times.

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"Ce n'est pas moi". Des ministres, de hauts fonctionnaires de l'administration Trump et le vice-président Mike Pence lui-même se sont empressés de condamner la tribune anonyme et assassine parue hier dans le New York Times, et de nier en être l'auteur.

"Je pense que c'est un scandale, l'éditorial anonyme publié par le New York Times, c'est un nouvel abaissement du journalisme, et je pense que le New York Times devrait en avoir honte. Je pense que celui qui a écrit cette tribune anonyme devrait aussi en avoir honte" a expliqué Mike Pence.

Le secrétaire d'Etat Mike Pompeo et celui de la Défense James Mattis ont fait de même. La tribune intitulée "Je fais partie de la résistance au sein de l’administration Trump" est celle d'un haut fonctionnaire de la Maison blanche qui accable le 45e président des Etats-Unis et dénonce son "amoralité". Trump a appelé le journal à dénoncer l'auteur au nom de la sécurité nationale.

La porte-parole de la Maison blanche, Sarah Sanders, a tenté d'éteindre les spéculations, tweetant que les médias cherchant à démasquer cet homme ou cette femme mystère ternissaient imprudemment la réputation de milliers d'Américains respectables qui travaillent fièrement pour le président Trump.

Donald Trump essaie de faire passer ce brûlot pour une nouvelle attaque des Démocrates à quelques semaines des élections de mi-mandat, mais tout le monde n'en ait pas convaincu.

"L'article du New York Times vient probablement d'une source réelle au sein de l'administration, et je pense qu'il est difficile de trouver une vraie source à ce sujet" explique Scott Alprin, habitant de Boston.

En revanche pour Thomas Ashton, employé du gouvernement américain :

"La Maison blanche ne peut pas réussir, aucune agence gouvernementale ne le peut s'il y a des gens qui, intentionnellement, essaient de saper le commandement. Et même s'il y a un groupe de personnes en désaccord avec ce que dit l'exécutif ou le directeur d'une agence, vous voulez quand même que tout le monde fasse ce qui doit être fait, tant que les lois sont respectées, en respectant sa conscience évidemment".

D'aucuns estiment aujourd'hui que cette affaire sert plus les intérêts de Donald Trump qu'elle ne les desserts.

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