Crise migratoire, Brexit, montée du nationalisme... Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, a dressé le bilan de l'année écoulée dans son dernier discours de l'Union devant le Parlement européen.
Jean-Claude Juncker s'est exprimé ce mercredi devant le Parlement européen pour son discours sur l'état de l'Union. Une allocution dans laquelle le président de la commission européenne est revenu sur les grand dossiers qui ont animé l'année écoulée. La crise migratoire, le Brexit et la montée du nationalisme.
Cette année a été marquée par une crise migratoire d'une ampleur sans précédent en Europe. Une préoccupation constante pour l'union et ses états membres. Il s agit de trouver des solutions pérennes et d'afficher une solidarité européenne.
"Les États membres n'ont toujours pas trouvé le juste équilibre entre la responsabilité que chaque pays doit assumer sur son propre territoire et l'indispensable solidarité mutuelle dont les États membres doivent faire preuve. Je suis et reste opposé aux frontières intérieures. Là où celles-ci ont été rétablies, elles doivent être supprimées. Si elles restaient en place, ce serait un retour en arrière inacceptable au regard de ce qu'est l'Europe et de ce qu'elle peut devenir."
Jean-Claude Juncker n'a pas oublié le Brexit. il a affiché sa fermeté sur la place qu'aura le RU sur le marché unique en quittant l'Union Européenne.
"Un pays qui quitte l'Union ne peut pas jouir d'une situation aussi favorable qu'un État membre. Si vous quittez l'Union, vous ne faites bien évidemment plus partie de notre marché unique, et vous ne pouvez certainement pas y participer, à la carte".
Le président de la commission a clôturer son discours sur une déclaration d'amour à l'Europe très chaudement applaudie.