Vladimir Poutine en profite pour annoncer qu'il continuera de renforcer ses forces armées
Dans l'Extrême-Orient russe, les jeux de guerre grandeur nature se poursuivent. Les armées russe et chinoise ont simulé la défense contre une attaque terrestre et aérienne en mobilisant les grands moyens. Une mise en scène spectaculaire que le reste du monde pouvait difficilement rater.
Vladimir Poutine l'a redit, l'armée russe continuera de se renforcer, en s'équipant en armements dernier cri et en développant des partenariats militaires. L'allié chinois se veut, lui, plus discret et semble avoir plus de mal à assumer cette posture va-t-en-guerre.
" Quand on regarde la télévision chinoise, on voit des images de Xi Jinping au forum économique de Vladivostok qui parle de construire des infrastructures dans la région, explique Jonas Parello-Plesner, politologue au Hudson Institute. L'accent n'est pas mis sur les manœuvres militaires. Et si elles sont mentionnées, c'est davantage pour insister sur le maintien de la paix dans la région. La Chine ne veut pas être cantonnée à un axe russo-chinois qui se dresserait contre les États-Unis et les Occidentaux. "
Pour autant, la Chine veut apprendre, notamment de l'expérience militaire russe en Syrie, car elle même n'a pas pris part à un conflit armé depuis la guerre sino-vietnamienne, à la fin des années 70.