Le ministère de la Santé évoque un impact sanitaire "modéré" comparé aux derniers épisodes de chaleur estivaux.
PUBLICITÉUn soleil de plomb et des températures moyennes record une nouvelle fois meurtrières. La canicule qu'a traversé la France ces derniers mois a provoqué 1 480 morts de plus qu'un été normal, d'après le ministère de la Santé.
"En comparaison, la canicule de 2003 avait entraîné 15 000 décès supplémentaires, celle de 2006, 2 100 décès supplémentaires et celle de 2015, dont les caractéristiques sont comparables à cette année, 1 739 décès supplémentaires" a précisé le ministère dans un communiqué.
Ce qui pousse la ministre de Santé Agnès Buzyn a qualifier l'impact sanitaire de "relativement modéré", ce vendredi.
"Nous sommes au maximum de ce que nous pouvons faire. Maintenant ce qu’il faut que chacun réalise, c'est que ces épisodes vont se renouveler, que tout le monde prend un risque en période caniculaire et que c’est la responsabilité de tout un chacun", a poursuivi la ministre.
L'été 2018 a été le deuxième plus chaud de l'histoire de France. La température moyenne a dépassé la normale de quasiment 2°C.