Affaire Khashoggi : Trump soutient Ryad envers et contre tout(s)

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Par Euronews
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"L'Arabie saoudite est un allié spectaculaire", "la CIA n'a rien trouvé d'absolument certain" : les propos de Trump dans l'affaire Khashoggi font bondir les élus américains.

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Donald Trump préfère préserver la relation entre Washington et Ryad, que de renier le prince héritier Mohammed Ben Salmane.

Alors que les médias américains rapportent que la CIA n'a plus de doutes sur la responsabilité du prince héritier saoudien dans le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, Trump affirme que les services de renseignement n'ont rien trouvé d'absolument certain et donne la priorité aux investissements américains :

"Nous n'allons pas abandonner des centaines de milliards de dollars de commandes (militaires) et laisser la Russie, la Chine et tout le monde les avoir. Tout ce qui importe pour moi, c'est très simple, c'est l'Amérique d'abord."

"La CIA a examiné la situation, ils l'ont beaucoup étudiée. Ils n'ont rien de définitif. Le fait est que peut-être qu'il l'a fait, peut-être pas."

L'alliance stratégique entre Washington et Ryad est inébranlable selon le chef de la maison blanche. Ryad est un allié spectaculaire a même dit Trump, pas convaincu de la culpabilité Mohammed Ben Salmane . 

"C'est l'Arabie saoudite d'abord, pas l'Amérique d'abord", ont raillé certains élus du congrès américains. Mais il a le soutien du secrétaire d'Etat Mike Pompeo : 

"Le monde est vil et sans pitié, particulièrement au Moyen Orient. Il y a d'importants intérêts américains à préserver pour protéger le peuple américain, les Américains."

La Turquie a fait savoir qu'elle allait peut-être demander une enquête formelle des Nations unies sur la disparition et la mort de Jamal Khashoggi.

Il faut savoir que la semaine dernière, Washington a imposé des sanctions financières contre 17 des exécutants du meurtre, au moment où la justice saoudienne annonçait une série d'inculpations et demandait la peine de mort contre cinq suspects.

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