Gibraltar, territoire Britannique au sud de l’Espagne reste la seule question en suspens avant l'ultime sommet Européen de dimanche, qui doit clore les négociations sur le Brexit. L'Espagne pourrait mettre son veto.
PUBLICITÉGibraltar, territoire Britannique au sud de l’Espagne reste la seule question en suspens avant l'ultime sommet Européen de dimanche, qui doit clore les négociations sur le Brexit.
**L'Espagne pourrait mettre son **veto
Après s'être mis d'accord la semaine passée sur le texte du "traité de retrait" international, qui encadre leur divorce, Londres et Bruxelles ont mit un point final à la "déclaration politique" de l'après Brexit ce jeudi. Problème, Madrid la rejette.
Après une conversation avec la première ministre Britannique, ce vendredi, le chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez campe sur ses positions. Il promet dans un tweet de s'opposer à tout accord dimanche si l'Espagne n'obtient pas noir sur blanc un droit de veto sur les futures négociations concernant Gibraltar.
Isabel Celaá, la porte-parole du gouvernement s'est également exprimée : "Nous sommes un gouvernement pro-européen, nous voulons un accord dimanche. Mais la question de Gibraltar est essentielle. Tout accord entre l'Union européenne et le Royaume-Uni, devra se faire avec l'Espagne."
Theresa May encore et toujours en campagne à Londres
A Londres Gibraltar n'est pas la seule préoccupation de Theresa May, qui a déjà enfourché son nouveau cheval de bataille : une fois l'accord entériné. Il devra être ratifié par son parlement. Invité sur la BBC, la première ministre devait se prêter aux jeux des questions réponses aux auditeurs : "Si l'accord ne passe pas, nous nous retrouverons à la case départ", a t-elle expliqué. "Je ne pense pas que nous pourrons retourner devant l'Union Européenne et leur dire : "en fait nous n'aimons pas vraiment cet accord, est ce qu'on peut en conclure un autre? Ils ne nous dirons jamais : nous vous préparons un meilleur accord."