Donald Trump s'est invité dans le débat autour de l'accord sur le Brexit négocié à Bruxelles par Theresa May. Et il ne lui facilite pas la tâche.
Déjà occupée à convaincre la Chambre des communes de voter son accord sur le Brexit, Theresa May doit désormais répondre aux critiques de Donald Trump. Le Président américain a estimé que l’accord de sortie de l’UE négocié par le Royaume-Uni risquait de rendre le commerce avec les Etats-Unis plus compliquée.
La Première Ministre du Royaume-Uni a vite cherché à éteindre l'incendie, en déclarant :
"Nous aurons une politique commerciale indépendante et nous serons en mesure de négocier des accords commerciaux avec des pays dans le monde entier. Quand aux Etats-Unis, nous avons déjà pu discuter avec eux du type d’accord que l’on pourrait avoir à l’avenir. Nous avons un groupe de travail qui s’est réuni plusieurs et qui continue à bien travailler avec les Etats-Unis sur ce sujet."
La "relation spéciale" écornée
Pas de quoi convaincre le président américain. Donald Trump enfonce le clou et ôte à Theresa May l’un de ses principaux arguments pour faire avaliser son plan. Selon lui, politique commerciale post-Brexit ne sera pas totalement libre.
Face aux reporters américains, il déclare:
"Aujourd’hui, tel que l’accord se présente, le Royaume-Uni ne sera peut-être pas en mesure d’échanger avec les Etats-Unis, et je ne pense pas qu’ils le veuillent. Ça fait partie des conséquences très négatives de l’accord"
Des déclarations qui mettent à nouveau à mal la relation spéciale entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni, déjà écornée par le locataire de la Maison Blanche à plusieurs reprises. Aujourd’hui, le Royaume-Uni n’est plus que le septième partenaire commercial des Etats-Unis