A Kinshasa, comme dans tout le pays, la population attend toujours l'annonce des résultats, dix jours après l'élection présidentielle, qui doit tourner la page de 18 années de règne de Joseph Kabila.
PUBLICITÉQui sera le prochain président de la République démocratique du Congo ? A Kinshasa, comme dans tout le pays, la population attend toujours l'annonce des résultats, dix jours après l'élection présidentielle, qui doit tourner la page de 18 années de règne de Joseph Kabila.
Un important dispositif de sécurité est déployé autour de la Ceni, la Commission électorale nationale, qui poursuivait ce mercredi ses délibérations en réunion plénière. Elle doit annoncer les résultats mercredi soir à 23h00, heures locales.
Mais toujours pas de verdict des urnes, alors que les résultats devaient initialement tomber dimanche dernier.
Dans la capitale, les électeurs s’impatientent et redoutent une flambée de violences : "Nous attendons une publication pacifique, à l'issue de laquelle tout le peuple congolais peut se réjouir, plutôt que de pleurer, parce que nous en avons marre. Je regrette ces barrières qui se multiplient. Pourquoi ces barrières ?", se lamente un habitant de Kinshasa.
La RDC a le choix entre une alternance politique historique ou la continuité. D'un côté, l'opposition, incarnée par Martin Fayulu et Félix Tshisekedi. De l'autre le candidat du pouvoir en place, Emmanuel Ramazani Shadary, le "dauphin" désigné du président sortant Joseph Kabila, qui avait renoncé à briguer un troisième mandat, que lui interdit la Constitution.
Pour apaiser les tensions, à l'approche des résultats, l'opposition a assuré qu'il n'y aurait pas d'esprit de revanche si elle accède au pouvoir.