Nouveau traité franco-allemande : la convergence malgré la polémique

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Tous droits réservés REUTERS/Thilo Schmuelgen
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Par Euronews avec AFP
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Signé 56 ans après celui de l'Elysée, ce traité assume la volonté de convergence. Emmanuel Macron répond aux critiques

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La salle du couronnement de l'hôtel de ville d'Aix-la-Chapelle... C'est dans ce lieu et cette ville symboles des liens historiques entre la France et l'Allemagne qu' a été signé le nouveau traité d'amitié entre les deux pays. Un texte qui promet de renforcer et d'approfondir leur partenariat, 56 ans après le Traité de l’Élysée. Un acte d'ancrage dans une Europe qui connaît bien des remous.

" Dans nos pays, il y a une montée du nationalisme et du populisme, a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel durant son discours. Pour la première fois avec le Royaume-Uni, un pays est en train de quitter l'Union européenne. Le multilatéralisme est sous pression à travers le monde, que ce soit sur la coopération climatique, dans le commerce mondial, dans l'acceptation des institutions internationales, y compris au sein des Nations Unies. 74 ans - la durée d'une vie - après la fin de la Seconde Guerre mondiale, il semble que tout cela soit remis en cause. "

Défense, diplomatie, économie et relations transfrontalières. Dans tous ces domaines, l'objectif est la convergence. Un objectif brandi tel un épouvantail par les extrêmes, qui y voient un abandon de souveraineté.

" Ceux qui oublient la valeur de la réconciliation franco-allemande se rendent complices des crimes du passé, a pour sa part martelé le président français Emmanuel Macron_. Ceux qui caricaturent ou répandent le mensonge font mal à notre histoire et à nos peuples qu'ils prétendent défendre en voulant faire bégayer nos histoires. "_

Une réponse sévère aux affirmations du Rassemblent national, de Debout la France ayant précédé cette signature. "NON, la France ne va pas partager son siège au Conseil de sécurité de l'ONU avec l'Allemagne", a fait savoir l'Elysée dans un communiqué en forme de mise au point, pas plus que l'allemand ne deviendra la langue administrative en Alsace et Lorraine.

Quant à savoir si ce traité bis refera du couple franco-allemand un moteur de l'Europe alors que ses deux dirigeants sont plus affaiblis que jamais, rien n'est moins sûr. Les gilets jaunes étaient au rendez-vous pour le rappeler...

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