Davos : la question migratoire sur la table

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Par Euronews
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"Aucun pays ne peut relever seul le défi", assure António Vitorino, directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations.

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C’est l’un des plus grands enjeux auxquels nos sociétés sont confrontées au cours de la dernière décennie : la crise migratoire. A Davos, Euronews a abordé cette thématique avec António Vitorino, directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations et Paweł Surówka, un homme d’affaires polonais qui nous invitent à faire face à nos propres responsabilités.

António Vitorino : "Aucun pays ne peut relever seul le défi : il est donc nécessaire que les pays d’origine, ceux de transits et ceux d’arrivée des migrants soient parties prenantes. Le pacte mondial des Nations unies est une plateforme très utile et pratique pour les rassembler, pour partager les responsabilités en essayant de créer des synergies, pour gérer ces 258 millions de migrants. Nous ne pouvons ignorer la pression de l'augmentation des flux migratoires, non seulement à cause des conflits, mais aussi à cause de nouveaux facteurs comme, par exemple, le changement climatique qui commence à produire d'importants mouvements de populations dans le monde entier".

Paweł Surówka : "Quand vous regardez les véritables causes de ce qui provoquent ces mouvements migratoires, depuis la Syrie, des régions où sévissent le terrorisme ou des états en faillite comme la Libye, on ne peut pas parler de catastrophe naturelle. Nous y participons également en tant qu'Européens. Nous devons reconnaître le coût de cette migration d’origine syrienne, lorsque les dirigeants ont fait choix de ne pas en faire assez pour la Syrie. Si l’on prend en compte ce coût, on se rend compte que la meilleure décision, sur le plan humanitaire comme économique, aurait été d’avoir agi pour la Syrie dès le début".

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