"Shutdown" : Donald Trump reporte son discours sur l'état de l'Union

"Shutdown" : Donald Trump reporte son discours sur l'état de l'Union
Tous droits réservés REUTERS/Kevin Lamarque, REUTERS/Carlos Barria
Tous droits réservés REUTERS/Kevin Lamarque, REUTERS/Carlos Barria
Par Euronews avec AFP, Reuters, APTN
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Sans solution en vue pour sortir les Etats-Unis du "shutdown" le plus long de l'histoire, Donald Trump reporte, à contrecoeur, le discours sur l'état de l'Union

PUBLICITÉ

La paralysie politique à Washington a contraint Donald Trump à reporter sine die le discours présidentiel sur l'état de l'Union, sans solution en vue pour sortir le pays du "shutdown" le plus long de l'histoire.

Après avoir une nouvelle montré du doigt la présidente de la chambre des représentants, présidente démocrate, et déclaré que c'était une honte, Donald Trump a twitté de manière plus policé sa décision, expliquant que c'était la prérogative de Nancy Pelosi de l'inviter à faire ce discours, et qu'il le donnerait quand le "shutdown" sera fini. 

"Je ne recherche pas d'autre enceinte pour le discours sur l'état de l'Union parce qu'il n'y en a aucune qui puisse rivaliser avec l'histoire, la tradition et l'importance de la Chambre des représentants", a-t-il écrit. Une marque de respect plutôt rare de la part du président américain.

Cependant, le conflit entre républicains et démocrates qui prive de budget une partie des administrations fédérales semble toujours insoluble. Ce jeudi, le Sénat américain doit voter sur deux textes concurrents, l'un républicain, l'autre démocrate, et l'impasse se profile encore. 

Au coeur de ce conflit, le mur que veut Donald Trump à la frontière avec le Mexique et son financement.

Depuis, le 22 décembre, 800 000 employés fédéraux se retrouvent soit au chômage forcé, soit à travailler sans solde si leurs emplois sont jugés essentiels, comme les services de sécurité des aéroports :

"Ce vendredi, nous n'allons pas être payés, ce sera la seconde fois que l'on ne reçoit pas notre chèque, ça devient vraiment grave ..."

Chaque jour, sur le tarmac de Houston, 350 employés sont nourris gratuitement par une association "Doing our part", en attendant le déblocage politique...

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

"Shutdown" : le bras de fer se poursuit aux Etats-Unis

"Shutdown" : Donald Trump prive de voyage son adversaire, Nancy Pelosi

Le "shutdown" le plus long