Les "foulards rouges" après les "gilets jaunes"

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Tous droits réservés REUTERS/Benoit Tessier
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Par Guillaume Petit
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Plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Paris ce dimanche pour dire non aux violences et défendre "la démocratie et les institutions françaises".

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Après onze semaines de jaune.... Ce dimanche, c'était le rouge.

Une marche était organisée dans les rues de Paris ce dimanche pour « défendre la démocratie et les institutions » et répondre aux violences devenus quelque peu habituels depuis novembre.

Plus de 10 000 « foulards rouges » selon une première estimation, ont rejoint le cortège, parti de la place de la nation. Des Français excédés par les blocages et les détériorations

"Je suis venu parce que depuis deux mois maintenant, il y a une minorité violente qui tente de détruire notre République et notre démocratie et je pense que que c'est notre devoir d'être là pour dire que nous sommes là pour défendre nos institutions", explique ce manifestant.

La mobilisation de déroule au lendemain de l'acte XI des « gilets jaunes » qui a rassemblé 69 000 personnes, selon le ministère de l'intérieur, en France sur la journée de samedi et pendant laquelle des heurts ont eu lieu avec les forces de l'ordre en fin de journée. Une des figures des « gilets jaunes », Jérôme Rodrigues, a été blessé à l’œil droit à proximité d'un groupe de policiers : le préfet de police a annoncé avoir saisi l'IGPN, hier soir.

"La peur au ventre"

De l'autre côté, ces Français qui observent le mouvement sans y participer se disent vivre avec "la peur au ventre". C'est donc la peur au ventre, mais un t-shirt blanc au corps et un foulard rouge autour de la nuque, qu'ils ont répondu à un appel lancé il y a quelques jours sur Facebook. Des Français qui ne comprennent plus ce climat de violence et qui sont de plus en plus inquiets de voir le climat économique se dégrader, et les institutions remises en causes.

Une manifestation qui n'était pas couleur politique. Laurent Soulié, l'ingénieur toulousain à l'initiative de l'événement sur les réseaux sociaux, est un sympathisant assumé de La République en marche.

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