La droite espagnole unie contre le séparatisme

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Par Olivier Schneid avec AFP
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Le chef du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sánchez, a fait l'objet d'attaques virulentes, dimanche 10 février 2019, de son opposition, venue manifester en masse à Madrid contre tout dialogue avec les indépendantistes catalans.

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Une foule immense et colorée dans le centre de Madrid : 45 000 personnes, selon la police, plus de 200 000, selon les organisateurs, ont participé, dimanche 10 février 2019, à un rassemblement pour dénoncer le dialogue engagé par le chef du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sánchez, avec les indépendantistes catalans.

"Le Parti populaire (¨PP) estime que le gouvernement de Pedro Sánchez a fait son temps", a lancé le président de cette formation, Pablo Casado. "Monsieur Sánchez, arrêtez tout et convoquez des élections, a renchéri le président de Ciudadanos, Albert Rivera. Le peuple espagnol veut un Premier ministre et un gouvernement qui respectent la constitution."

La droite et le centre-droit avaient appelé à ce rassemblement, auquel l'extrême-droite s'était associée. Aussi, la présence de l'ancien Premier ministre socialiste français Manuel Valls, candidat à la mairie de Barcelone, avec le soutien de Ciudadanos, pouvait surprendre.

"Je n'étais pas à côté de l'extrême-droite, a-t-il rétorqué. Ici, les gens viennent avec leurs différentes identités. C'est toujours le vieux débat de mettre des étiquettes. Ici, ce sont les Espagnols qui ont envie de défendre la Constitution."

En meeting à Santander pour les prochaines élections municipales, le chef du gouvernement a répondu aux attaques de ses opposants. "Ce que je suis en train de faire en tant que chef du gouvernement, et toujours dans le respect de la Constitution, c'est de résoudre une crise d'Etat, que le Parti populaire a contribué à aggraver pendant ses sept années au pouvoir", a riposté Pedro Sánchez.

Accusé par ses adversaires d'encourager la destruction de la nation espagnole, en discutant avec les indépendantistes catalans, Pedro Sánchez s'est, au contraire, posé en rassembleur. Une vision que ne partagent toutefois pas les dirigeants catalans qui, de leur côté, l'accusent de ne pas être à leur écoute.

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