"Ligue du LOL" : une vague de mises à pied dans les rédactions françaises

L'affaire de cyberharcèlement secoue le monde des médias français.
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Par Raphaelle Vivent
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Le scandale de cyberharcèlement secoue depuis vendredi dernier le monde médiatique français. Plusieurs journalistes, notamment à Libération et aux Inrocks, ont été mis à pied.

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L'affaire de la "Ligue du LOL" continue de secouer le monde médiatique français.

Au début des années 2010, plusieurs hommes, principalement des journalistes, réunis dans un groupe Facebook secret, se sont livrés à du cyberharcèlement sur le réseau social Twitter.

Leurs victimes : quelques hommes, mais surtout des femmes. La plupart étaient journalistes ou blogueuses, et parlaient de sujets tels que le féminisme, les thématiques LGBT ou l'antiracisme.

Un cyberharcèlement très éprouvant, comme l'explique Eric Morain. Cet avocat est membre d’un collectif, liés à l’association féministe "Jamais sans Elles". Il a notamment défendu la journaliste Nadia Daam, menacée de mort sur Internet.

"La victime de cyberharcèlement, lorsqu'elle reçoit ce type de messages, par dizaines ou par centaines, elle ne peut pas les balayer d'un revers de main, elle ne peut pas faire autrement que de les prendre pour quelque chose de vrai. Ça va affecter sa santé psychique, sa santé mentale, sa santé tout court, ça affecte même le déroulement de sa carrière."

Après ces révélations, plusieurs membres ou anciens membres de "La ligue du LOL" ont présenté des excuses publiques.

Plusieurs journalistes ont depuis été mis à pied, notamment dans le quotidien Libération et l'hebdomadaire Les Inrocks.

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