Theresa May accusée de corruption pour obtenir le soutien des députés

Theresa May accusée de corruption pour obtenir le soutien des députés
Tous droits réservés 
Par Laurence Alexandrowicz
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

La Première ministre Theresa May est accusée de corruption par l'opposition car elle finance massivement des régions sinistrées. Les travaillistes voient dans ce plan d'aide de 1,87 milliards d'euros un moyen d'acheter des voix pour l'accord sur le Brexit, quelques jours avant un nouveau vote.

PUBLICITÉ

Theresa May serait-elle en train d'acheter les votes des députés, en échange de leur soutien à un accord sur le Brexit ? C'est ce dont l'accuse l'opposition britannique. 

La Première ministre a lancé un fond de 1,87 milliards d'euros pour aider des régions sinistrés. Il n'en faut pas plus pour éveiller les soupçons des travaillistes : car ces régions du nord et du centre de l'Angleterre ont massivement voté en faveur de la sortie de l'UE lors du référendum de juin 2016.

"Ce fonds montre le désespoir d'un gouvernement qui en est réduit à corrompre les députés pour qu'ils soutiennent l'accord de Brexit",  dénonce John McDonnell, ministre des Finances au sein du cabinet fantôme du Parti travailliste, principale formation d'opposition.

Celui qui monte au front pour défendre Theresa May, c'est son Secrétaire d'État aux Communautés et au Gouvernement local : "C_e financement existe quel que soit le résultat,_ déclare James Brokenshire_, mais nous souhaitons évidemment qu'un accord soit conclu_."

Theresa May peine à rassembler une majorité de parlementaires pour ratifier l'accord de divorce conclu avec Bruxelles fin novembre. Rejeté en janvier, le texte sera à nouveau soumis au vote d'ici huit jours.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Brexit : le Premier ministre irlandais ne croit pas au "no-deal"

Brexit : vers un report du délai final ?

Report du Brexit : les Européens prudents