Nouvelle-Zélande : l'auteur présumé de l'attentat avait un droit de port d'armes

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Par Euronews
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Après le carnage de Christchurch, la Première ministre néo-zélandaise promet un durcissement de la loi sur le port d'armes.

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La Première ministre néo-zélandaise a indiqué que l'auteur présumé de l'attentat qui a fait 49 morts disposait d'un permis de port d'armes. La dirigeante a promis des réformes.

L'attentat de Christchurch, condamné unanimement aux quatre coins du monde, a particulièrement touché l'opinion publique en Nouvelle-Zélande, où les meurtres de masse sont rarissimes. D'après la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, la "législation sur les armes va changer".

Législation sur le port d'armes

La dirigeante a promis des réformes : "Nous avons tenté de modifier la loi en 2005, en 2012 et après une enquête en 2017. Maintenant, il est temps de changer". Un premier durcissement de la loi était intervenu, en 1992, deux ans après qu'un homme souffrant de problèmes psychiatriques a tué 13 personnes sur l'Ile-du-Sud.

L'auteur présumé, radicalisé

L'auteur présumé de l'attaque est un australien de 28 ans. L'homme, qui a diffusé en direct sur les réseaux sociaux les images du carnage, serait l'auteur d'un manifeste raciste de 74 pages, intitulé "le grand remplacement", en référence à une théorie selon laquelle les peuples européens seraient remplacés par les populations immigrées.

L'auteur présumé de l'attaque y affirmerait notamment que Donald Trump, partisan d'une politique d'immigration très stricte, est le "symbole de l'identité blanche renouvelée et d'un but commun. Interrogé sur la théorie de la suprématie blanche, Donald Trump a estimé que cette idéologie n'était pas une menace répandue. "_Je pense qu'il s'agit d'un _petit groupe de personnes", a-t-il dit.

Un homme radicalisé

Dans ce document, l'homme relaterait deux années de radicalisation et de préparatifs, avant de commettre l'irréparable, vendredi 15 mars 2019.

Arrêté et inculpé de meurtres, il doit comparaître samedi devant le tribunal du district de Christchurch. Deux autres hommes sont en garde à vue, sans que l'on sache ce qui leur est reproché.

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