Le premier ministre Edouard Philippe doit faire ce matin des propositions au président français Emmanuel Macron pour durcir le dispositif de sécurité.
Le gouvernement français à la recherche de solutions après les violences de samedi dans Paris. Vitrines brisées, banques et kiosques à journaux incendiés... et des millions d'euros de dégâts.
Ils étaient 1 500 casseurs très équipés à faire face à 5000 policiers, déployés dans la capitale, mais débordés... Un effectif pourtant légèrement supérieur à celui du 1er décembre dernier, quand l'Arc de triomphe avait été pris d'assaut
A l'issue d'une réunion à Matignon hier, le gouvernement admet des "dysfonctionnements" dans le dispositif de sécurité, face à ce déchaînement de violences qui a choqué les Parisiens.
Nouvelles propositions
Le premier ministre Edouard Philippe doit faire ce matin des propositions au président français Emmanuel Macron pour durcir le dispositif et ainsi éviter de nouvelles scènes de chaos : des Champs Elysées saccagés et des images dévastatrices pour le tourisme et pour la France à l'étranger...
A ce propos, le ministre de l'Intérieur français Christophe Castaner et son homologue pour l'Economie Bruno Le Maire s'expliqueront mardi devant le Sénat sur les conséquences économiques de ces violences.
"Ils veulent détruire la République"
Des images de violences au Fouquet's, un bar chic de la capitale, qui tranchaient avec le calme de celles du chef de l'Etat Emmanuel Macron, qui passait son weekend au ski à la montagne,
Un président qui s'est décidé à rentrer samedi soir en promettant des "décisions fortes". "Ce sont des gens qui veulent détruire la République et tous ceux qui étaient là se sont rendus complices de cela", a déclaré Emmanuel Macron lors d'une réunion de crise avec le premier ministre Edouard Philippe.
Quel impact sur l'opinion ?
Toutes ces images vont-elles faire basculer l'opinion ? Avant les événements de samedi, le mouvement restait soutenu par près de la moitié des Français.
Après plusieurs semaines de grand débat, de nombreuses idées ont émergé partout sur le territoire et les conclusions du gouvernement sont attendues au tournant.
Selon un récent sondage, 7 Français sur 10 pensent malgré tout que ce grand débat ne permettra pas de sortir de la crise.