Violences des "gilets jaunes" : Macron dévoile sa riposte

Violences des "gilets jaunes" : Macron dévoile sa riposte
Par Julien Pavy
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Parmi les mesures annoncées par le gouvernement français, l'interdiction des manifestations dans plusieurs quartiers, dont les Champs-Élysées, si des "éléments ultras" sont présents.

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Le gouvernement français a dévoilé sa riposte après les nouvelles violences survenues ce week-end à Paris, en marge de l'acte XVIII des "gilets jaunes".

Édouard Philippe : "La réponse doit être forte"

Principale mesure : l'interdiction des manifestations dans plusieurs quartiers du pays, dont les Champs-Élysées, si des "éléments ultras" sont présents, ou encore l'augmentation "très nette" de la contravention en cas de participation à une manifestation interdite (celle-ci passerait de 38 à 135 euros). Le gouvernement a également annoncé le remplacement du préfet de police de Paris.

"La réponse doit être forte" a déclaré le Premier ministre Édouard Philippe, alors que des dizaines de commerces ont été saccagés, pillés voire incendiés samedi sur les Champs-Élysées. 10.000 manifestants ont été recensés dans la capitale. Parmi eux, 1.500 identifiés comme "casseurs" ultra-violents.

La stratégie de la police en question

La stratégie de la police et la gestion de la crise par l’exécutif sont pointés du doigt. Ce lundi matin, le secrétaire d’État à l'Intérieur Laurent Nuñez reconnaissait "des dysfonctionnements" :

"Il faut qu'on examine ce qui a dysfonctionné : est-ce qu'il s'agit du positionnement des forces de l'ordre, étaient-elles au bon endroit, alors même qu'elles étaient très présentes autour des Champs-Élysées, y-a-t-il eu des difficultés dans la chaîne de commandement, est-ce qu'on a suffisamment tôt donné des instructions pour intervenir quand il y a eu les premiers pillages ?"

De telles violences n'avaient pas été observées depuis le 1er décembre quand des "gilets jaunes" avaient pris d'assaut et vandalisé l'Arc de Triomphe.

Emmanuel Macron comptait sur le "grand débat" pour sortir de cette crise. Quatre mois après le début du mouvement, la mobilisation s'est certes considérablement essoufflée, mais le noyau dur reste déterminé. Face à cette frange radicale, le président français a décidé de frapper fort.

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