L'Angola se réforme pour attirer les investisseurs

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Par Chris Burns
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Dans cette édition de Business Angola, notre journaliste Chris Burns découvre aux côtés d'un groupe international et d'un représentant du FMI, les efforts menés par l'Angola pour attirer davantage d'investisseurs étrangers.

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La capitale de l'Angola, Luanda, n'est plus la ville la plus chère du monde pour les expatriés. Le pays se fait plus accueillant pour les investisseurs. C'est ce que nous découvrons dans cette édition de Business Angola : notre journaliste Chris Burns rencontre un groupe international qui investit sur place et un représentant du Fonds monétaire international.

Aujourd'hui, les entreprises internationales présentes en Angola profitent d'opportunités de croissance à mesure que le pays leur rend la vie plus facile. Luanda n'est plus la ville la plus chère du monde pour les expatriés, un titre qui lui avait été encore attribué il y a deux ans. Depuis la chute des prix du pétrole et les réformes menées par le gouvernement dont la mise en flottement de la monnaie nationale, le climat de l'investissement s'est amélioré.

Nous visitons la minoterie flambant neuve d'un groupe suisse : Webcor prévoit d'investir 250 millions de dollars américains sur cinq ans dans le pays et notamment dans ce site situé dans le port de Luanda qui chaque jour, transforme 1200 tonnes de blé en farine et son.

​Le responsable du groupe pour l'Angola Eduardo Barbosa explique que son entreprise a bénéficié de démarches plus simples pour l'obtention de visas, de coûts moindres et de réglementations qui facilitent l'investissement.

Nous discutons avec Max Alier, chef du Fonds monétaire international en Angola, du nouveau prêt de 3,7 milliards de dollars accordé récemment par son organisation à Luanda en soutien aux réformes engagées par le gouvernement pour restructurer et diversifier l'économie angolaise, réduire l'inflation et le déficit et agir sur la monnaie nationale.

Max Alier cite la nouvelle législation qui stipule que les investisseurs étrangers n'ont plus besoin d'un partenaire angolais spécifique : "Les_ entreprises sont en mesure de rapatrier leurs dividendes et leurs employés, leurs salaires,"_ fait-il savoir avant de conclure : "Nous constatons que ces politiques vont dans la bonne direction."

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