Mozambique : l'urgence pour sauver des vies

Mozambique : l'urgence pour sauver des vies
Tous droits réservés Josh Estey/Care International via REUTERS
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Par Euronews
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Des milliers de personnes étaient toujours bloquées dans des zones inondées jeudi en Afrique australe, attendant anxieusement les secours après le passage la semaine dernière du cyclone Idai, qui a fait au moins 356 morts.

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Vu d'hélicoptère on découvre ce que l'ONU a décrit comme un océan au milieu des terres dans la régions de Beira au Mozambique. Après le très violent cyclone ce territoire d'Afrique australe a subi de fortes pluies et des inondations qui laissent encore 15.000 personnes dans un état d'urgence absolu, réfugiés sur des toits ou sur des arbres. Les secouristes n'ont pas une minute à perdre, certains habitants sont sauvés in extremis. Le Mozambique vit la pire crise humanitaire de son histoire récente L'autre urgence est d'acheminer des vivres et des médicaments, une mission difficile.

"A_u Mozambique le gouvernement a déclaré pour la première fois l'Etat d'urgence. C'est la première fois depuis l'indépendance. Le problème c'est l'accès, on peut acheminer la nourriture mais ensuite il est difficile de la distribuer à la population parce que les gens sont réfugiés sur les toits ou dans des endroits inaccessibles par la route_", déclare Hervé Verhoosel, le porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM).

Ceux qui ont réussi à survivre souffrent maintenant de la faim et de conditions de vie très difficiles. Le déplacement d'un grand nombre de personnes et les inondations augmentent les risques de maladies comme le paludisme, de typhoïde et de choléra

"Les enfants ont ont faim. Dans l'école où on s'est réfugiés, on n'a pas de nourriture, rien", raconte une habitante. "On veut de l'aide, pour l'électricité, la nourriture et un toit aussi", ajoute un autre.

Une semaine après le passage d'Idai, la décrue s'est amorcée. Une accalmie, qui redonne un peu d'espoir aux habitants. A ce jour, au moins 202 personnes sont mortes, mais le bilan pourrait dépasser le millier de morts selon le président qui a décrété trois jours de deuil national.

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