Xi Jinping attendu en Italie avant Monaco et la France

Visite au Portugal, le 5 décembre 2018
Visite au Portugal, le 5 décembre 2018 Tous droits réservés REUTERS/Pedro Nunes
Tous droits réservés REUTERS/Pedro Nunes
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le président chinois vient signer un protocole d'accord avec Rome afin d'intégrer les "Routes de la soie". Ce colossal projet d'infrastructures chinois implique déjà plusieurs autres pays européens comme la Grèce, le Portugal, la Hongrie, et la Pologne

PUBLICITÉ

Le président chinois Xi Jinping entame une visite cruciale en Italie alors que l'Union européenne reste divisée sur l'attitude à adopter face à Pékin et que les Etats-Unis sont carrément hostiles au partenariat italo-chinois. Le chef de l'Etat chinois restera jusqu'au 23 mars sur le sol italien avant de se rendre à Monaco, puis en France. Avant son arrivée, le président italien, Sergio Mattarella, a fait savoir que personne ne pouvait remettre en question, je cite, l’irréversible appartenance de l'Italie au bloc occidental, cependant Rome est réaliste :

"L'Italie considère non seulement la Chine comme l'un de ses partenaires commerciaux les plus importants, mais aussi comme un moteur du commerce international. L'Italie est favorable à un véritable système commercial multilatéral et ouvert."

Xi Jinping est notamment venu signer un protocole d'accord avec Rome afin d'intégrer les "Routes de la soie". Ce colossal projet d'infrastructures chinois implique déjà plusieurs autres pays européens comme la Grèce, le Portugal, la Hongrie, et la Pologne.

L'Italie espère présenter des projets de développement du commerce à travers les ports de Gênes, Trieste et Palerme. Bien que le géant chinois du fret COSCO ait acquis en 2016 le contrôle du plus grand port grec, l'Italie prétend offrir à Pékin plusieurs autres points d'entrée maritime en Europe.

Au cours de cette visite, à l'ordre du jour également des accords avec la compagnie pétrolière Eni, la société d'infrastructure gazière Snam et le constructeur naval Fincantieri.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le port de Trieste, point de passage des "nouvelles routes de la soie"

Rome va-t-elle abandonner "la route de la soie" ?

Scholz en visite en Chine pour favoriser la coopération économique