Brexit : nouvel avertissement de Bruxelles

Brexit : nouvel avertissement de Bruxelles
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Une sortie sans accord du Royaume-Uni de l'UE devient "chaque jour plus probable", c'est l'avertissement du négociateur de l'UE pour le Brexit, Michel Barnier.

PUBLICITÉ

Une sortie sans accord du Royaume-Uni de l'UE devient "chaque jour plus probable", c'est l'avertissement du négociateur de l'UE pour le Brexit, Michel Barnier, alors que Theresa May devrait retenter cette semaine de faire ratifier son accord de Brexit. La date fatidique est désormais fixée au 12 avril.

"Aujourd`hui, dans la situation ou nous sommes, l'option du No Deal est vraisemblable, a t--il déclaré au parlement européen. Je dois dire la vérité. Mais nous devons nous préparer et nous sommes préparés depuis plusieurs mois. Alors le Brexit, il a monopolisé l'agenda européen tous ces derniers mois, beaucoup d'énergie, beaucoup de temps. Je pense que cette énergie et ce temps nous devons le consacrer à un agenda positif."

Observant avec attention la situation, les Brexiters les plus durs comme le nationaliste Nigel Farage attendent leur heure. Michel Barnier a eu un mot pour eux :

"Ces gens veulent détruire l'Union Européenne de l'intérieur et d'autres de l'extérieur, voilà, c'est pour ça que je pense qu'il faut prendre soin de l'Union Européenne même si il faut la réformer."

Pour éviter une sortie sans accord, un nouveau report de la date limite du Brexit paraît désormais probable. Mais pour Michel Barnier, cela ferait courir des "risques importants" à l'Union Européenne, et il faudrait donc une "justification solide" - sous entendu, par exemple, l'organisation d'un nouveau référendum.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Brexit : Theresa May joue la carte Corbyn

Législatives croates : victorieux, les conservateurs à la recherche d'une majorité

No comment : le Parlement géorgien vote en faveur de la "loi russe" au milieu des protestations