Le virage était serré pour Uber mais c'est fait. Le géant américain des VTC a fait son entrée à la Bourse de New York ce vendredi avec une valorisation estimée à 82,2 milliards de dollars, soit un peu plus de 73 milliards d’euros.
Le virage était serré pour Uber mais c'est fait. Le géant américain des VTC a fait son entrée à la Bourse de New York, ce vendredi, avec une valorisation estimée à 82,2 milliards de dollars soit un peu plus de 73 milliards d’euros
C'est un peu moins qu'espéré et à titre de comparaison, un peu moins que Facebook lors de son entrée en mai 2012.
Entrer en Bourse, mais pourquoi ?
Uber a beau être devenue une marque mondialement connue et voir son chiffres d'affaires augmenter, elle enregistre d'énormes pertes : 1 milliard de dollars au seul premier trimestre 2019.
L'entreprise investit à tour de bras, lance de nouvelles déclinaisons dans le domaine de la livraison de nourriture à domicile, sur de nouveaux marchés...
Environnement "incertain"
Mais Uber veut rester prudente. Dans un entretien à la chaîne financière CNBC, Dara Khosrowshahi a expliqué vendredi que le prix de 45 dollars reflétait "un environnent incertain" et a devancé une éventuelle chute du titre.
"Nous avons estimé que ce prix reflétait l'environnement économique et l'environnement économique est incertain actuellement", a-t-il déclaré.
L'entreprise espère éviter la déconvenue de son rival Lyft, dont la capitalisation boursière a fondu, deux mois seulement après son entrée en Bourse.