Parlement européen : le temps des nouvelles coalitions

Parlement européen : le temps des nouvelles coalitions
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Vers de nouvelles alliances au Parlement européen

PUBLICITÉ

C'est la fin d'une époque : le Parti populaire européen et les sociaux-démocrates restent les principales formations du Parlement européen, mais reculent et perdent leur capacité à former à eux seuls une majorité.

Dès la fin du scrutin, les leaders des partis pro-européens ont lancé des appels au rassemblement pour faire barrage aux eurosceptiques qui renforcent leur présence dans l'assemblée.

Guy Verhofstadt est le chef de file des libéraux-démocrates.

Guy Verhofstadt, président du groupe ALDE : "Les deux partis classiques, socialistes et conservateurs, ne seront plus majoritaires. Et cela signifie qu'aucune majorité solide, je souligne, solide, pro-européenne n'est possible sans l'aide, sans la participation de notre nouveau groupe centriste."

De son côté, le leader du Parti populaire, qui reste la première formation du Parlement, souhaite une grande alliance allant des conservateurs aux écologistes.

Manfred Weber, président du groupe PPE : "Les partisans d'une Union européenne forte doivent unir leurs forces, j'adresse à nouveau mon invitation aux socialistes, aux libéraux et aux Verts, parce que les Verts sont aussi les gagnants d'aujourd'hui, et sont des partenaires possibles. Nous devrions dès maintenant nous asseoir ensemble et définir le mandat pour les cinq prochaines années."

Les Verts eux refusent pour l'heure de s'engager et estiment que les négociations sont prématurées.

Bas Eickhout, élu néerlandais, groupe les Verts des Pays-Bas : "Il est beaucoup trop tôt pour parler de coalitions, on ne sait même pas à quoi vont ressembler les groupes, je veux dire que beaucoup de ces groupes sont en ce moment même en train de changer et on ne sait pas qui en fera partie, alors attendons un peu et concentrons-nous sur les changements que les gens attendent et pour lesquels ils ont voté."

À l'issue des élections, les sociaux-démocrates perdent une trentaine de sièges mais restent le deuxième parti du Parlement.

Leur leader, l'actuel vice président de la commission Frans Timmermans espère lui aussi constituer une majorité.

Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne : "J'ai pour vous une immense gratitude et ce que je veux dire, c'est que je vous promets que je me battrai pour trouver une majorité progressiste au Parlement européen, une majorité qui prendra réellement des mesures pour lutter contre le changement climatique, l'injustice sociale."

Les négociations entre les principales forces politiques du parlement ne font que commencer mais les conservateurs et sociaux-démocrates n'auront sans doute pas d'autre choix que de composer désormais avec les Verts pour dégager des majorités.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Début des négociations pour la présidence de la Commission européenne

The Brief from Brussels : la bataille pour la Commission européenne

Mario Draghi, futur Président de la Commisison européenne ?