Argentine : les enfants de disparus à la recherche de leur passé

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Par Euronews
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A 42 ans, Javier a découvert son histoire grâce à son oncle Roberto et grâce aux Grands-Mères de la Place de Mai, cette association qui s'occupe des enfants survivants de la dictature en Argentine.

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Retrouver son passé, retrouver son identité.

A 42 ans, Javier a découvert son histoire grâce à son oncle Roberto et grâce aux Grands-Mères de la Place de Mai, cette association qui s'occupe des enfants survivants de la dictature en Argentine.

Ses parents arrêtés par la police en 77, Javier fut confié à une famille d'adoption. Jusqu'à il y a peu, il ignorait tout du passé de sa famille et de ses origines.

"La restitution de mon identité est un hommage à mes parents, déclare t-il, cela touche mon âme et c'est un symbole de mémoire, de vérité et de justice. Si je devais définir un moment unique pour représenter ce symbole, ce serait quand on s'est serré dans nos bras avec mon oncle, quand après quarante ans de recherches, il a dit : "C'est toi Javi ?" Il m'a serré dans ses bras comme personne ne l’a jamais fait et personne ne le fera jamais."

Comme 30.000 personnes sous la dictature argentine, étudiants, syndicalistes, dissidents, les parents de Javier ont sans doute été arrêtés, torturés, exécutés par la police militaire. Et ce sont des milliers d'enfants qui, en secret, ont été placés dans des familles d'adoption.

"Je voudrais vous dire qu'une personne disparue, c'est comme une personne morte qui revient tous les jours. Comme par exemple ces courriers sous ma porte qui me font croire à chaque fois que c'est une lettre de ma sœur venue de quelque part dans le monde."

130 fils et filles de disparus ont été identifiés grâce aux efforts des Grand-Mères de la Place de Mai.

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