Affaire Khashoggi : un rapport de l'ONU préconise l'ouverture d'une enquête internationale

Affaire Khashoggi : un rapport de l'ONU préconise l'ouverture d'une enquête internationale
Tous droits réservés Reuters/Osman Orsal
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Par Euronews avec AFP
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Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, "devrait lui-même être en mesure d'ouvrir une enquête pénale internationale de suivi sans qu'un Etat n'ait à intervenir" selon Agnès Callamarda, rapporteure de l'ONU.

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Le meurtre de Jamal Khashoggi sera-t-il un jour puni ? Selon une experte des droits de l'Homme de l'ONU, des preuves suffisantes existent pour ouvrir une enquête sur la responsabilité individuelle de hauts responsables saoudiens. 

Le prince Mohammed ben Salmane, bête noire du journaliste, est aussi visé par le rapport de l'ONU. Après six mois d’enquête, la rapporteure spéciale de l'ONU, Agnès Callamard, demande donc l'ouverture d'une enquête internationale. Elle réclame également des sanctions contre les biens personnels du prince héritier à l'étranger. 

"Nous nous sommes focalisés sur les commanditaires du meurtre, et je n'ai aucune preuve concernant ces commanditaires, a détaillé Agnès Callamard. Ce que j'ai en revanche, ce sont des éléments suggérant que des officiels hauts-placés pourraient être impliqués. Cela demande une enquête approfondie, en particulier sur le prince héritier pour plusieurs raisons. La première étant que des gens directement impliqués dans le meurtre lui rendaient des comptes."

Fervent critique du régime saoudien, Jamal Khashoggi a été assassiné le 2 octobre dernier, dans le Consulat général d'Arabie Saoudite à Istanbul.

Rapidement pointé du doigt, Ryad a tout d'abord nié le meurtre, avant de déclarer que le journaliste avait été tué lors d'une opération non autorisée par le pouvoir.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères a réagi sur Twitter au rapport de l'ONU, estimant qu'il comporte des "allégations contradictoires et infondées".

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