Drone abattu par l'Iran : Trump aurait ordonné une riposte, avant de se raviser

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Par Joanne Massard avec AFP
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Depuis que le drone américain a été abattu par l'Iran, les tensions entre Washington et Téhéran se sont aggravées. Selon le New York Times, Donald Trump aurait ordonné des frappes contre des installations iraniennes, avant de se raviser.

Selon le New York Times, Donald Trump aurait ordonné des frappes contre des installations iraniennes, avant de se raviser.

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Sur des images diffusées par l'armée iranienne, on peut apercevoir la trajectoire du missile qui a percuté le drone américain, abattu jeudi.

Suite à cet incident, les tensions entre Washington et Téhéran se sont aggravées. Selon le New York Times, Donald Trump aurait ordonné des frappes contre des installations iraniennes, avant de se raviser. 

Soufflant le chaud et le froid, M. Trump a d'abord qualifié d'"énorme erreur" la frappe iranienne mais a ensuite évoqué la piste d'une erreur du côté iranien faite par quelqu'un de "stupide", semblant vouloir faire baisser la température. "J'ai du mal à croire que cela était délibéré", a-t-il dit.

L'Iran a averti vendredi qu'il défendrait son territoire contre toute attaque des Etats-Unis après avoir abattu un drone américain.

Alors que le face-à-face entre les deux pays ennemis fait craindre un embrasement, le quotidien américain que le président américain avait initialement approuvé des frappes de représailles contre "une poignée de cibles iraniennes, comme des radars et des batteries de missiles".

Un réel point de divergence entre les deux pays

La localisation exacte du drone de l’US Navy au moment de la frappe est un réel point de divergence entre les deux pays. D'après l'Iran, le drone aurait été touché au dessus-de ces eaux territoriales. Les Etats-Unis assurent de leur côté que l'appareil a été abattu alors qu'il se trouvait dans l'espace aérien international.

Par mesure de précaution, l'Administration aéronautique fédérale des Etats-Unis a interdit aux compagnies américaines le survol de l'espace aérien contrôlé par Téhéran au-dessus du Golfe et du Golfe d'Oman "jusqu'à nouvel ordre".

Ces restrictions ont été justifiées par une "augmentation des activités militaires et la tension politique croissante dans la région, qui représentent un risque pour les opérations de l'aviation civile américaine" accompagné d'un risque d'"erreur d'identification".

La compagnie néerlandaise KLM a suivi en affirmant que ses avions ne survoleraient plus jusqu'à nouvel ordre le détroit d'Ormuz, point de passage stratégique pour l'approvisionnement mondial de pétrole dans la région du Golfe.

En dépit des affirmations répétées des Etats-Unis et de l'Iran selon lesquelles ils ne cherchent pas la guerre, l'escalade et la multiplication des incidents font craindre qu'une étincelle ne mette le feu aux poudres.

La Russie a mis en garde contre un éventuel recours des Etats-Unis à la force contre l'Iran, estimant que cela serait "une catastrophe". En revanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé la communauté internationale à soutenir les Etats-Unis face à l'Iran.

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