Arsenal de guerre retrouvé en Italie : Salvini aurait été menacé de mort

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Par Euronews
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Italie : Matteo Salvini annonce avoir été menacé de mort par un groupuscule qui disposait d'un arsenal de guerre.

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Au lendemain de la découverte d'un arsenal de guerre chez des sympathisants néo-nazis dans la région de Turin, Matteo Salvini réagit. Le ministre de l'Intérieur italien aurait été la cible de ce groupuscule. Ce sont des menaces de mort proférées à son encontre qui auraient poussé le parquet à mener une enquête.

" C'était l'une des nombreuses menaces de mort qui m'arrivent tous les jours et dont je ne parle pas. Cette fois-ci, elle était détaillée. Je l'ai signalé à la police, mais en fait, on ne sait jamais s'il s'agit d'une menace fiable, d'un fou ou d'un menteur compulsif " a indiqué Matteo Salvini.

Grâce à des écoutes téléphoniques, les autorités italiennes sont parvenues à mettre la main sur trois suspects et leur stock, composé de fusils d'assauts de dernière génération, d'une mitraillette Scorpion, de 20 baïonnettes, de fusils de chasse, de plus de 800 munitions et même d'un missile de fabrication française en parfait état de marche, utilisé par l'armée du Qatar. Il s'agit du modèle Matra Super 530F.

Parmi les trois personnes interpellées : le propriétaire du hangar, un Suisse de 42 ans, et son associé italien de 51 ans, ainsi que Fabio Del Bergiolo, 50 ans, un ancien candidat sur les listes de Forza Nuova qui traite les immigrés de "singes, "nègres" ou "envahisseurs" dans ses conversations téléphoniques selon la police.

Les individus, adeptes d'une idéologie extrémiste, auraient combattu en Ukraine dans le Donbass contre des rebelles pro russe. La police a mené plusieurs raids contre cette mouvance ces dernières semaines dans la région de Turin. Selon les images diffusées par la police, le hangar recelait aussi la cabine de pilotage d'un avion de combat. Le tout agrémenté de matériel de propagande néonazie, dont une plaque bleue "Place Adolf Hitler" et des croix gammées.

D'après les messages interceptés par les forces de l'ordre, les suspects cherchaient en fait à vendre ces armes. L'un d'eux aurait d'ailleurs souhaité récolter 470 000 euros en vendant le missile.

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