Julian Alaphilippe en tête du tour de France, n'est pas indestructible
Julian Alaphilippe en tête du tour de France, n'est pas indestructible. Le maillot jaune a montré des premiers signes de faiblesse dans la montée du Prat d'Albis dimanche.
S'il endosse toujours le maillot jaune, avec plus d'une minute trente d'avance au classement général, le défi de la troisième semaine est immense. Le coureur refuse l'ambition de victoire finale.
"Avec les étapes qui arrivent, une minute et 30 secondes d'avance, c'est beaucoup et, rien du tout en même temps.. Il suffit d'avoir une défaillance dans un col de 15, 20 pour cent ou même plus, car l'étape de Val Thorens c'est une montée terrible jusqu'au sommet. Quand on regarde le profil des prochaines étapes, une avance d'une minute 30 secondes c''est presque rien" "s'est exprimé l'actuel maillot jaune en conférence de presse.
Julian Alaphilippe à le poids de l'attente à domicile. Son dauphin Geraint Thomas à gagné 27 secondes sur son rival lors la 15e étape à Foix.
Cinq étapes à tenir avant les Champs-Elysées, dont trois de suite en haute altitude dans les Alpes. Six sommets à plus de 2000 mètres, 12 ascensions répertoriées, deux arrivées dans les hauteurs et des passages sur les cols mythiques du Galibier puis de l'Iseran.
Alaphilippe a les jambes de sa vie, mais résistera-t-il aux favoris du classement général, qui ont dépensé beaucoup moins d'énergie jusque-là ? "Le plus dur reste à venir", a-t-il répété lundi en conférence de presse, le visage encore marqué par ses efforts de la veille.
Mardi, le Tour de France reprend sa route. La 16e étape, de 177 kilomètres à Nîmes, devrait se terminer sur un sprint du peloton.