Echec de l'investiture de Pedro Sánchez : la gauche espagnole risque-t-elle le retour aux urnes ?

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Par Joanne Massard
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En Espagne, la gauche risque le retour aux urnes?

En Espagne, faute d’accord avec Podemos, Pedro Sánchez échoue à obtenir la confiance des députés. La gauche risque le retour aux urnes.

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Mais cet échec de l'investiture de Pedro Sánchez comme Premier ministre ne signifie pas nécessairement qu'il y aura des élections anticipées.

Conformément à la Constitution, le Roi entamera une nouvelle série de consultations avec les dirigeants des partis politiques représentés au Parlement en vue de proposer un candidat à la présidence du Gouvernement. Le plus probable est de réélire le président sortant, le socialiste Pedro Sanchez, dont le parti a remporté facilement les élections le 26 avril dernier et qui a déclaré jeudi dans une interview télévisée qu'il voulait réessayer.

Quel que soit le candidat choisi par Felipe VI, il devra se soumettre à un vote d'investiture avant le 23 septembre. Si ce n'est pas le cas, le monarque dissoudra le parlement et convoquera des élections générales en novembre.

Une nouvelle période de contacts et d e négociations s'ouvre ainsi dans les coulisses. Les pourparlers qui ont eu lieu ces derniers jours entre le PSOE et le groupe de gauche Podemos ont laissé un goût amer dans les rangs socialistes. 

Mais y a-t-il d'autres options ? Fernando Vallespín, analyste politique, répond : "L'autre possibilité est que l'un des grands partis de droite s'abstienne. Je ne l'exclurais pas dans le cas des conservateurs traditionnels, le Parti populaire, parce que, dans un sens, c'est un échec du système politique dans son ensemble si nous allons vers de nouvelles élections en novembre. Ce serait dramatique pour le système politique espagnol. Il faut se rappeler qu'il y a eu trois élections générales au cours des trois dernières années. Avoir à faire face à une quatrième serait non seulement un échec du système, mais aussi d'une génération entière de politiciens".

Une génération qui représente le peuple espagnol et qui, en fin de compte, doit tenter de trouver des compromis.

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