EPR de Flamanville : ouverture « pas avant fin 2022 » d'après EDF

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Par Laura Cambaud
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Le chantier du réacteur devait durer 5 ans. Il en durera au minimum 15.

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C'est un feuilleton industriel qui n'en finit plus.

La mise en service du réacteur nucléaire EPR de Flamanville dans la Manche est de nouveau retardée. D'après EDF, son ouverture ne se fera pas avant fin 2022.

Cause de ce délai : l'ASN, l'Autorité de sécurité nucléaire, demande à l'électricien français de réparer des soudures jugées défectueuses. Le gendarme du nucléaire estime qu'au total, ce sont 150 soudures d'un des circuits du réacteur qu'il faudra reprendre une à une.

"Des délais de plus de trois ans"

Des travaux qui s'annoncent importants, a expliqué le PDG du groupe Jean-Bernard Lévy : “Le temps qu’il faudra pour préparer la réparation, la tester et la faire valider par l’ASN, ce que nous avons fait, et ensuite remettre l’installation en situation d’être à nouveau testée et préparée pour une mise en service (...) nous amène à des délais de plus de trois ans.”

Une construction qui n'en finit pas

L'électricien planche sur trois scénarios, des options n'ont pas été précisés. Le groupe communiquera dans les prochains mois le choix qui a été fait.

A l'origine, le chantier de Flamanville, décidé en 2007, devait durer 5 ans. Il en durera au minimum 15, trois fois plus de temps que prévu. Chaque retard ne cesse d'alourdir la facture. Elle se chiffre pour l'instant à plus de 10 milliards d'euros.

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