Le ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, a déjà signé un arrêté pour interdire aux navires de sauvetage l’accès aux eaux territoriales de son pays.
Ils sont désormais trois navires à sillonner les eaux de Méditerranée, pour partir au secours des migrants.
Deux d’entre eux se trouvent actuellement coincés entre la Tunisie et Malte : le bateau humanitaire Open Arms, qui a secouru dans la nuit de jeudi à vendredi 69 migrants au large de la Libye.
Quelques kilomètres plus au nord, près de l’île italienne de Lampedusa, le navire Alan Kurdi, avec 40 personnes à son bord, est en quête d’un port pour débarquer.
Mais le ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, a déjà signé un arrêté pour leur interdire l’accès aux eaux territoriales de son pays.
Le troisième navire, l'Ocean Viking, est affrété par les associations SOS-Méditerranée et Médecins sans frontières. Deux ONG qui avait déjà envoyé en mer l’Aquarius, avant d’être définitivement immobilisé l’an dernier.
En tout, vendredi après-midi, ce sont 164 migrants qui se trouvent à bord de navires de sauvetage et qui attendent de pouvoir débarquer.