Passe d'armes entre Boris Johnson et les Européens avant Berlin

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Tous droits réservés REUTERS/Peter Nicholls/Pool
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Par Sandrine DelormeEvelyn Laverick avec AFP, Reuters
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Le premier ministre britannique pris entre des députés qui continuent de demander la convocation urgente du parlement et des Européens qui restent fermes sur le "backstop" nord-irlandais.

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Les députés britanniques ne lâchent rien, malgré un premier refus du gouvernement de Boris Johnson, ils continuent de demander la convocation exceptionnelle du parlement face à l'urgence nationale. 

Cet appel, ils l'ont lancé dimanche après les fuites de documents officiels gouvernementaux évoquant un scénario catastrophe en cas de sortie sans accord de l'Union européenne. Un scénario qui se rapproche à grands pas alors que ces dernières 24 heures, Londres et Bruxelles ont montré qu'ils étaient à couteaux tirés. 

Pour Boris Jonhson, les Européens sont un peu négatifs, il a même évoqué le manque d'optimisme de Donad Tusk, président du conseil européen. Au coeur de cette passe d'arme, le backstop, le filet de sécurité nord-irlandais, inscrit dans l'accord de retrait, rejeté trois fois par le parlement britannique.

Le premier ministre britannique avait envoyé une lettre au président du Conseil européen Donald Tusk et la réponse a été cinglante :

"Le backstop est une assurance pour éviter une frontière dure sur l'île d'Irlande tant qu'une solution de rechange n'est pas trouvée", "Ceux qui sont contre et qui ne proposent pas d'alternatives réalistes sont en réalité favorables au rétablissement d'une frontière. Même s'ils ne l'admettent pas".

Les deux hommes doivent se retrouver en fin de semaine au sommet du G7 à Biarritz, en France. Avant cette réunion, Boris Johnson doit s'entretenir avec la chancelière allemande Angela Merkel cet après-midi à Berlin et avec le président français Emmanuel Macron demain à Paris. Et les deux parties devraient se montrer tout aussi fermes que Donald Tusk.

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