Feux en Amazonie : les tribus indigènes en danger

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Par euronews
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Dans un entretien avec euronews, la représentante du mouvement "Survival International" au Brésil demande à Jair Bolsonaro de changer de politiques.

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Il a fallu près d'un mois d'incendies en Amazonie pour que le gouvernement brésilien reconnaisse qu'il a commis des erreurs dans la gestion du problème. Désormais l'interdiction temporaire des brûlis agricoles dans tout le pays est entrée en vigueur.

Le vice-président brésilien Hamilton Mourão a admis que la situation se répète chaque année et qu'il appartient aux institutions gouvernementales de lutter contre toute illégalité.

De nombreuses tribus sont toujours confrontées à la colère du feu. C'est le cas de la tribu indigène Miky, qui a été forcée de se charger de la lutte contre les incendies en l'absence d'autres moyens officiels. Ce peuple a survécu à d'innombrables menaces pendant des siècles, et maintenant ils fait face à son pire adversaire avec ces incendies.

Conscient du danger, le mouvement "Survival International" se bat aux côtés des tribus du monde entier. Dans un entretien avec euronews, la représentante de l'organisation au Brésil demande à Jair Bolsonaro de changer de politiques : "Depuis janvier, on voit que les invasions de terres indigènes ont augmenté de façon spectaculaire et c'est une conséquence directe du discours et des actions de Bolsonaro", accuse Priscilla Schwaryenholz.

Obstacles à la déforestation

Pour la jeune femme, respecter les terres tribales est le meilleur moyen de protéger les "poumons de la terre" et d'encourager des pratiques économiques durables.

"Les terres autochtones sont les meilleurs obstacles à la déforestation. Il est en effet possible d'avoir une économie durable avec la protection des terres indigènes, d'autant plus qu'aujourd'hui on parle tellement du changement climatique", ajoute-t-elle.

Les conséquences de ces incendies et les orientations politiques du gouvernement brésilien en matière d'environnement ont également des conséquences économiques.

VF Corporation, la société américaine qui possède des marques comme Timberland ou Vans, a déclaré qu'elle n'achèterait pas de cuir au Brésil tant qu'elle ne sera pas certaine de ne pas nuire à l'environnement.

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