David Cameron "ne regrette rien" mais pense "tous les jours au Brexit"

David Cameron "ne regrette rien" mais pense "tous les jours au Brexit"
Tous droits réservés Chris J Ratcliffe/Pool via REUTERS
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Par Euronews
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A quelques jours de la sortie de ses mémoires (intitulées "For the record"), l'ancien Premier ministre britannique s'est exprimé dans la presse sur la crise politique que traverse le Royaume-Uni depuis 2016.

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Quelques jours avant la publication de ses mémoires, intitulées "For the record", l'ancien premier ministre britannique David Cameron s'est exprimé en détail sur le Brexit, pour la première fois depuis son départ du 10 Downing street en juillet 2016.

"J'y pense tous les jours (...) et le fait que nous ayons perdu et les conséquences (...), et je m'inquiète désespérément de ce que réserve l'avenir", a confié l'ex-dirigeant conservateur dans un entretien avec le quotidien The Times.

Celui qui a organisé le référendum de sortie de l'Union européenne en juin 2016 a tenu à s'expliquer sur cette décision, affirmant que cette consultation était "inévitable". "Organiser un référendum n'était pas une décision que j'ai prise à la légère", explique-t-il, tout en reconnaissant avoir subi une "énorme pression politique".

David Cameron s'en est également vivement pris à Boris Johnson, estimant que l'actuel Premier ministre est un menteur et un opportuniste, et qu'il a manipulé l'opinion lors de la campagne pour le Brexit en 2016.

Un second référendum ?

L'ancien Premier ministre s'est également dit très inquiet pour le futur, en cas de no-deal. Il a estimé qu'un second référendum ne pouvait être exclu pour sortir de la crise, "parce que nous sommes coincés".

Boris Johnson, quant à lui, doit rencontrer lundi au Luxembourg le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, afin d'obtenir un accord avant le Brexit, le 31 octobre.

Le Premier ministre s'est dit "prudemment optimiste". Il a exclu toutefois de réclamer à Bruxelles un report de trois mois du Brexit, malgré la proposition de loi votée la semaine dernière par les députés britanniques.

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